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CHAPELLES ET ORATOIRES...

...........en Pays de Somme..........

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CHAPELLE FUNERAIRE AU CHATEAU DE SAINT-GRATIEN: Chef d'œuvre de Jean-Baptiste Carpentier qui sert de retable à cet autel privilégié

Une gloire sculptée par Jean-Baptiste Carpentier -Saint-Gratien
Une gloire sculptée par Jean-Baptiste Carpentier -Saint-Gratien

LA CHAPELLE DES SAINTS ANGES  A BELLOY SUR MER(commune de FRIVILLE-ESCARBOTIN-BELLOY)

A l'origine, la chapelle des Saints Anges dépendait du château tout proche. Elle a été rachetée par la commune   en 1927. Depuis cette date, elle est accessible aux gens du hameau et aux habitants de la commune.

Les vitraux détruits pendant la seconde guerre ont été restaurés par Pierre Pasquier, en 1954.

En 2017,une association est créée dont le but est de remettre en état cette chapelle désaffectée

Chapelle des Saints Anges à Belloy-sur-mer
Chapelle des Saints Anges à Belloy-sur-mer
Chapelle des Saints Anges à Belloy-sur-mer
Chapelle des Saints Anges à Belloy-sur-mer

MARTAINNEVILLE: Restauration d'une chapelle funéraire appartenant à la famille de Fontanges. Photos: André Bayart

Martainneville
Martainneville
Martainneville
Martainneville

La chapelle Saint-Claude de BERNÂTRE

Voici la chapelle Saint-Claude construite sur l'emplacement de l'ancien village de Bernâtre, reconstruite à la fin du 19e siècle par Monsieur Macquet, notaire à Domart-en-Ponthieu. Elle a été restaurée en 2018.

A l'arrière de la chapelle, une croix double en fer avec des volutes dans les quadrants.

FRANSU: l'oratoire construit sous la forme d'une pyramide a été inauguré le 15 août 1954. Photo: Jacques Fouré

NOYELLES-en-CHAUSSEE: la chapelle des 300 corps

La chapelle des "300 corps"

 

  Elle se trouve dans le cimetière de Noyelles, isolée au milieu des champs entre Brailly-Cornehotte et Maison-Ponthieu. Une tradition tenace prétend que trois cents corps de soldats furent inhumés à cet endroit au lendemain de la bataille de Crécy, en août 1346.

  Or, la chapelle était entourée jadis d'un hameau appelé Trossencourt, depuis longtemps disparu. Dans notre patois picard, le nom du hameau devenait "Tros-chin-cor", c'est-à-dire trois cents corps. A partir de cette confusion, il était facile pour alimenter l'épopée de Crécy d'assimiler ces trois cents corps aux soldats tués dans cette furieuse bataille. Cela n'a pas empêché de célébrer la messe pendant des siècles pour les morts enterrés à cet endroit, en souvenir de la bataille de 1346.

 

  A l'intérieur, on note la présence d'un jubé en bois et d'une plaque sur laquelle est inscrit: "L'an 1921, Auguste Erard, propriétaire à Noyelles-en-Chaussée a fait réparer cette chapelle à ses frais". Dehors, de nombreux graffiti sont gravés sur la pierre tendre et certains datent du XVIIe siècle. Sur la façade, au-dessus de la porte d'entrée, se trouve une grande niche qui abrite une Vierge de pierre.

Le HAMELET (Favières)avec le concours d'André Bayart

Le Hamelet (commune de Favières)

 

 

  L'histoire de cette chapelle romantique, dédiée à Saint-Corneille, pape et martyr, nous est racontée sur une plaque située à l'entrée de l'édifice. Construite  au début du XIe siècle, au moment où le Marquenterre ne se compose que d'une vaste étendue de terres basses, la chapelle paraît avoir été édifiée sur un îlot qui émergeait le long de la côte. Le chœur du XVIe siècle a été édifié par le Comte des Essars de Meigneulx, seigneur du Hamelet. Il fut rénové au XVIIIe siècle par un de ses descendants Louis-Charles des Essars, inhumé dans ce sanctuaire. En 1850, la chapelle qui dépendait de Nolette est rattachée à Favières. A partir de cette date, le bâtiment n'est plus entretenu et se désagrège tout doucement. La célébration des offices cesse vers 1900, et la chapelle sert de remise pour la paille et le foin. En 1940, les soldats allemands en prennent possession. A tout moment la chapelle risque de s'effondrer. Après la guerre, un cri de détresse lancé par les amoureux du patrimoine va sauver le monument. La restauration est effectuée par les pensionnaires de la fondation franco-américaine de Berck sous l'impulsion de l'abbé Marcel Garbe, curé de Saint-Firmin-les-Crotoy, desservant Favières. Le 2 mai 1954, la chapelle est inaugurée devant une foule considérable et reçoit peu de temps après la visite de Mgr Stourm, évêque d'Amiens. Lors de ces cérémonies, on a pu entendre le joli son de la cloche de bronze, classée depuis 1912, et qui porte la date de 1541.

COULONVILLERS

La chapelle Saint-Gervais dans le cimetière de Coulonvillers
La chapelle Saint-Gervais dans le cimetière de Coulonvillers

Coulonvillers :

Dans ce village, au cœur de l’ancien comté de Ponthieu, se trouve la chapelle Saint Gervais, au bord de la Traverse, ancienne voie de chemin de fer, entourée du cimetière communal.

Le plus souvent, il s’agit d’anciens cimetières, localisés au milieu des champs bien avant le mouvement de déplacements du 19e  siècle imposé par les autorités. La chapelle permet de réunir la communauté lors des funérailles pour une bénédiction, après le trajet effectué depuis l’église paroissiale.

Ces enceintes mortuaires ont parfois une histoire singulière. En 1524 les troupes de Charles Quint, Empereur du Saint Empire Romain Germanique et roi d’Espagne, brûlèrent Coulonvillers ainsi que les campagnes et villages des alentours.

La chapelle Saint-Gervais et son cimetière marqueraient l’emplacement de l’ancien village. Une histoire semblable se raconte à propos de Bovelles, à l’Ouest d’Amiens.

« Histoire de Coulonvillers » par Léonce Croizé,1952. 

MEAULTE: un oratoire  situé près de l'église, reconstruit en 1930 et oublié lors de notre inventaire

Méaulte- Oratoire de la reconstruction
Méaulte- Oratoire de la reconstruction

FORCEVILLE-EN-VIMEU: un oratoire oublié dédié à la Vierge

Forceville-en-Vimeu
Forceville-en-Vimeu

ERCHEU- La chapelle de Lannoy

ERCHEU: chapelle de Lannoy (1925).

Gérard de Witasse-Thézy, propriétaire de la ferme de Lannoy, est rentré sain et sauf de la Grande Guerre. En remerciement, il fait construire cette chapelle qu'il dédie à la Sainte-Famille. Il fait appel à l'architecte Louis Verdier qui a déjà manifesté son talent en construisant les églises de Breuil, d'Omiécourt, de Fignières et de Parvillers.

Dans le choeur, Louis Mazetier dessine deux superbes vitraux installés par Jean Gaudin: la remise des clés à saint Pierre et la Sainte-Famille.

Au-dessus du portail, figure le monogramme du Christ avec l'Alpha et l'Oméga. L'ensemble est sculpté dans une couronne de pierre.

L'oratoire de Moreaucourt (commune de l'Etoile)

Oratoire de Moreaucourt (L'Etoile)- Photo: Jacques Fouré
Oratoire de Moreaucourt (L'Etoile)- Photo: Jacques Fouré
Oratoire de Moreaucourt- Photo: Jacques Fouré
Oratoire de Moreaucourt- Photo: Jacques Fouré

l'Etoile - Moreaucourt

L'Oratoire Notre-Dame de Miséricorde ancienne La chapelle Notre-Dame de Miséricorde

Suite à l’accident mortel le 26 février 1965 du cyclomotoriste Daniel Boyenval, habitant de l’Etoile.

Afin d’améliorer la visibilité sur la route départementale D 112 des automobilistes et des conducteurs de deux-roues à proximité de la chapelle, la commune et la DDE prennent une décision énergique : abattre la chapelle et araser une partie du talus face à l’entrée de la ferme de l’Abbaye, afin d’assurer la sécurité des deux-roues et des automobilistes.

-1965-66 - Sous la mandature de Monsieur Roger Minard, il est décidé en mémoire de l'ancienne chapelle d’aménager un Oratoire.

Cet Oratoire est adossé au vieux mur de l'ancien prieuré. Il ne sera conservé de l’ancienne chapelle que deux piliers et la statue de la Sainte-Vierge.

Gérard Cahon, le spécialiste de l’Abbaye de Moreaucourt regrette que ce dernier oratoire fut dressé juste à l'endroit où le sommet actuel de l'ancienne muraille de pierre portait encore les traces de ce qui, jadis, représentait la base triangulaire d'un calvaire, en silex incrustés, indiquant aux passants que ce lieu était un asile de paix et une terre consacrée. La petite statue de la Vierge fut replacée dans cette niche sans cérémonie par les services de la voirie, mais il est bon qu'elle témoigne encore.

L'ancienne chapelle de Moreaucourt, semble avoir été construite entre 1757 et 1775.

En 1847,  la famille du meunier de Moreaucourt (d'après les recensements il s'agit donc de la famille Rozelle) sous la menace d'un danger imminent espéra en l'intercession de la Vierge Marie en lui offrant une statue pour la chapelle du lieu. Quelques décennies plus tard, la presse religieuse, par la plume du curé de Vignacourt, publiait un bref historique du prieuré de Moreaucourt et relatait cette offrande, l'associant à la Vierge honorée par les religieuses de Moreaucourt. L'agrandissement, consécutif au succès grandissant des pèlerinages, est aussi évoqué.

Un pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde est établi tous les ans, un des dimanches consacrés à Marie [en mai ou juin]. Il est confirmé par le Registre des Actes et des Délibérations du Conseil de Fabrique de l'Église de L’Etoile que la chapelle, en grande vénération, fut agrandie en 1855/56.

L'importante somme d'environ 1500 francs est en grande partie couverte par les offrandes :

Sources :

Gérard Cahon ; EUREKA ; les Amis de Moreaucourt (35 ans de fouilles sur le site).

L’Etoile et son Histoire Jacky Hérouart – G. Lancel

 

                                                                                    MERCI à Jacques FOURE

La Chapelle du château de THEZY-GLIMONT

La belle chapelle gothique du château de Thézy-Glimont avec son clocher à campenard et sa cloche apparente
La belle chapelle gothique du château de Thézy-Glimont avec son clocher à campenard et sa cloche apparente

Une chapelle à l'intérieur de l'Hôtel Bouctot-Vagniez

Amiens: la chapelle de l'Hôtel Bouctot-Vagniez
Amiens: la chapelle de l'Hôtel Bouctot-Vagniez
Amiens- Hôtel Bouctot-Vagniez- Les vitraux de la chapelle
Amiens- Hôtel Bouctot-Vagniez- Les vitraux de la chapelle

Amiens- L’Hôtel Bouctot-Vagniez

 

Bibliographie : « L’Hôtel Bouctot-Vagniez et son architecte Louis Duthoit » par Pierre Foucart.

 

L’oratoire se situe au premier étage de la principale chambre et occupe l’angle de la pièce. Il constitue un bel ensemble où se révèle le profond intérêt que Louis Duthoit et son frère Adrien portent à l’art sacré. Cela préfigure le style des églises de la reconstruction.

La petite chapelle est éclairée par trois baies géminées fermées par des vitraux au milieu desquels domine une croix sur fond de roses. L’autel en marbre porté par trois colonnettes adopte une composition traditionnelle dans un volume circulaire restreint. Une colombe en mosaïque occupe la place du tabernacle. De chaque côté les tesselles des faux vitraux illuminent l'ensemble.

SAINT-GRATIEN: chapelle du château avec son lanternon

Chapelle du château
Chapelle du château
Le lanterneau de la chapelle- Ph: Rémy Godbert
Le lanterneau de la chapelle- Ph: Rémy Godbert

La remarquable chapelle funéraire  brique et pierre du château de Saint-Gratien est pourvue d'un lanterneau ou lanternon octogonal avec sa cloche apparente.

L'ensemble est surmonté d'une petite croix en fer où les bras s'inscrivent dans deux plans perpendiculaires,  formant ainsi une ouverture sur les quatre points cardinaux                    

LIOMER

Liomer: chapelle Notre-Dame du Bon Secours
Liomer: chapelle Notre-Dame du Bon Secours

Liomer: Chapelle Notre-Dame du Bon Secours 

  Depuis juillet 1990, la commune est propriétaire de cette chapelle qui appartenait à M. Gérard Guillemont. A partir de la Restauration, de nouvelles chapelles apparaissent, qui affectent la forme d'un petit temple grec inspiré des ordres classiques et possédant fronton et pilastres. Aujourd'hui, l'intérieur est vide, et la commune aimerait bien lui trouver une affectation. 

LAUCOURT

Chapelle de l'Ecce-Homo à Laucourt
Chapelle de l'Ecce-Homo à Laucourt

 

LAUCOURT

L'Ecce Homo, près de l'église

 

  Le Christ de pitié, mutilé, est néanmoins classé depuis le 5 mars 1925. Il est intégré dans une chapelle de pierre de l'ancien cimetière dont les ruines sont conservées et nous permettent de bien découvrir l'architecture intérieure. De style renaissance et de forme carrée, la chapelle avait son pignon principal percé d'une ouverture plein cintre et l'intérieur était voûté de nervures cruciformes. Un dessin de cette chapelle se trouve dans le livre: "En voyage avec Aimé et Louis Duthoit", publié par le CRDP, en 1979. 

BUSMENARD (commune du TRANSLAY)

Busménard: Chapelle dédiée à Notre-Dame des affligés
Busménard: Chapelle dédiée à Notre-Dame des affligés

Busménard (commune du Translay)

Cette chapelle privée, dédiée à Notre-Dame des affligés se trouvait à l'origine à Bouillancourt-en-Séry. Sa démolition était envisagée par les héritiers. L'un des propriétaires l'a sauvée de la destruction en l'incorporant habilement dans son corps de ferme.

FIENVILLERS

La chapelle Notre-Dame de la Salette à Fienvillers
La chapelle Notre-Dame de la Salette à Fienvillers
Détail de la porte de la chapelle
Détail de la porte de la chapelle

Fienvillers: La chapelle Notre-Dame de la Salette 

A l'origine, cette chapelle a été fondée par Arthur et Angélique Brasseur, au début du 20e siècle. Ce couple marié en 1879 a eu 5 enfants. Les deux premiers meurent à la naissance. Suivent trois garçons: Pierre, Joseph et Jean, tous mobilisés en août 1914. En 2018, la chapelle appartient à la petite fille de Jean, le dernier fils des Brasseur.

En mars 1990, la chapelle est démontée pour être reconstruite à une cinquantaine de mètres plus loin. Il s'agissait d'aménager le carrefour situé à la sortie du village, vers Bernaville. La chapelle a gardé son vitrail de forme ovale, son autel, sa vierge de plâtre, et sa vieille porte en fer avec tous ses symboles: le sablier avec les ailes du temps, les flambeaux renversés, la couronne, la faux, le drapeau et l'urne funéraire.

Pendant la première guerre, Angélique venait souvent prier à la chapelle pour implorer Notre-Dame de la Salette afin qu'elle protège ses trois fils mobilisés. Ils sont revenus sains et saufs. Peu après, les parents ayant été exaucés, ornèrent cette chapelle d'un vitrail représentant saint Pierre, saint Joseph et saint Jean, qui sont les saints patrons des trois enfants Brasseur.

Les processions, qui avaient lieu à cet endroit le jour du 15 août, ont cessé en 1972.

Les trois frères Brasseur représentés par leur saints patrons: Pierre, Joseph et Jean
Les trois frères Brasseur représentés par leur saints patrons: Pierre, Joseph et Jean

Villers-aux-Erables

Villers-aux-Erables
Villers-aux-Erables

L'oratoire 

Une carte de France en béton est dessinée sur un mur de brique. Nous sommes en 1954, année mariale consacrée à la Vierge Marie, comme le mentionne l'inscription: "Saluons la Vierge et la France".

Cet oratoire a été restauré au début de cette année 2018. 

Boulainvillers (Commune d'Hornoy)

Boulainvillers (commune d'Hornoy-le-Bourg)

 

Avant sa fusion avec Hornoy, Boulainvillers était rattaché au Tronchoy et la chapelle dédiée à Saint-Pierre-es-liens a servi d'église pour les habitants du hameau pendant des siècles.

On a trouvé la date de 1377 sur les murs de cette chapelle, qui pourrait correspondre à la date de sa construction. Il est probable qu'elle ait été fondée par les premiers seigneurs de Boulainvillers.

Son style et sa forme ne peuvent être que l'œuvre de gens fortunés. Or, la

quasi-totalité des seigneurs possédaient une chapelle. Construite en dehors du

château, elle pouvait servir plus facilement de lieu de culte pour les habitants.

En 1689, le passage du roi Louis XIV a été le prétexte pour y faire des réparations. Cette année là, le jour de la fête locale, la marquise de Boulainvillers et son fils Henri furent respectivement marraine et parrain de la nouvelle cloche de la chapelle. Cette cloche a été remplacée après la première guerre, puis définitivement mise à l'abri après la seconde guerre, avec comme conséquence la suppression du joli clocheton.

Une grande décision est prise par les édiles au début de ce troisième millénaire: rénover entièrement la chapelle. La commune d'Hornoy emboîte le pas de René Pillon, maire délégué de Boulainvillers, qui devient le maître d'œuvre de l'opération. La chapelle, dont l'aquarelle d'Oswald Macqueron peinte en 1876, nous montrait un clocher très effilé, a retrouvé en 2003, sa splendeur d'antan.

LONGUET (Commune de Cocquerel)

La chapelle de Longuet avec son clocher à campenard (Cocquerel)
La chapelle de Longuet avec son clocher à campenard (Cocquerel)
La chapelle de Cottenvillers à Bernaville- photo prise en 2012
La chapelle de Cottenvillers à Bernaville- photo prise en 2012
La chapelle de Cottenvillers après l'incendie de mars 2017
La chapelle de Cottenvillers après l'incendie de mars 2017

 

Texte de Pierre Foucart

 

Incendie de la chapelle Notre Dame de Cottenvillers, à Bernaville, le 25 mars 2017 :

 

la chapelle est partiellement détruite... 

 

« une si jolie chapelle qui porte en elle tant de souvenirs, de soupirs et de prières ... »  

 

La chapelle Notre Dame de Cottenvillers a été gravement endommagée le 25 mars 2017 par un incendie survenu en pleine après-midi ; malgré l'intervention rapide des services de lutte contre l'incendie, la toiture a été détruite aux 2/3 et l'intérieur de la chapelle, entièrement dévasté, notamment l'autel, le tabernacle et la statue de la Vierge. La statue de Saint Maur, fixée au mur, à gauche par une chaîne, a été totalement noircie, mais ne semble pas avoir été endommagée en profondeur ; elle est toujours en place. Les vitraux, purement décoratifs, des deux baies du chœur et de deux de la nef ont été brisés pour partie sous l'effet des flammes. 

Cette chapelle[1] a été, selon une très ancienne tradition, élevée à l'endroit même de la découverte, à peine cachée par un buisson, d'une statue de la Vierge Marie avec l'enfant-Jésus ; elle est devenue un lieu de pèlerinage, bénéficiant d'une notoriété et d'une fréquentation locale depuis plusieurs siècles. 

La chapelle avait été alors dotée d'un domaine, dont les revenus étaient affectés à son entretien ; elle dépendait à l'origine de l'abbaye bénédictine de Saint-Germer de Flay, puis après 1650 de celle de Saint Riquier. C'est en raison de ce patronage qu'y fut plaçée une statue de Saint Maur, parent et compagnon de Saint Benoit, pour y être honorée par les pèlerins. 

A la Révolution, la chapelle, qui n’a jamais été fermée, servit durant la Terreur, de havre aux prêtres réfractaires et aux catholiques restés fidèles au pape ; elle fut néanmoins laissée sans entretien par la famille qui en était chargée en tant qu'occupante du domaine ; ce domaine devait finalement être vendu comme bien national. Son nouveau propriétaire ne voulut pas non plus  procéder aux réparations nécessaires de la chapelle. 

Devant son état de délabrement, la fabrique de Bernaville fit transporter en 1812 les statues de Notre Dame de Cotenvillers et de Saint Maur dans l'église paroissiale, où elles continuèrent d'être honorées. «  la cérémonie de leur translation fut plutôt une journée de deuil qu’une journée de triomphe ; la population gémissait de la nécessité à laquelle on était réduit et ne prêtait qu’à regret son concours à l’autrorité écclésiastique. Elle redoutait quelque calamité publique pour châtiment céleste. Ces craintes étaient si vives que la plupart saisirent une coincidence regrettable pour croire à leur réalisation. Les quatre jeunes gens qui portèrent les statues  moururent à quelque mois d’intervale l’un de l’autre, et dit-on de la même maladie. Ce dernier point n’est pas exact un des jeunes gens mourut d’ennui au régiment... [2]» L'acquéreur du domaine de Notre Dame de Cottenvillers devait, quant à lui, connaître de multiples vicissitudes, maladie et revers de fortune ; les terres furent cédées à plusieurs acquéreurs successifs. 

En 1842, grâce au généreux soutien financier de Mademoiselle Honorine Fayez de Beaumetz, l'abbé Pouillet, (1791-1852)[3] entreprit de restaurer, pour ne pas dire reconstruire, la chapelle Notre Dame de Cottenvillers[4] ; les deux statues furent alors ramenées solennellement en septembre 1842 dans la nouvelle chapelle. 

Son successeur, l'Abbé Fliche[5],(1803-1877), qui avait su mobiliser la générosité des enfants de Marie, l'a ensuite agrandie, courant 1857, par la construction d'un chœur en abside ; il assura en outre, son ornementation intérieure. S'appuyant sur cette dévotion locale, il organisa plusieurs missions, qui eurent un fort retentissement dans le pays et suscita parmi ses paroissiens des élans de grande piété et une vive sympathie envers leur pasteur. 

Cet édifice a depuis continué d'être vénéré et entretenu par un public anonyme. Au cours du XIX° siècle, une messe y était dite « chaque samedi de mars et au 25 mars, fête patronale »[6] ; l'assistance y était aussi nombreuse. L'abbé Théodore Lefevre mentionne  dans sa notice sur le canton de Bernaville publiée en 1890 que « l'abbé Lecat venait de rétablir le culte ancien que l'on rendait à la Sainte-Vierge, en cet endroit, en y faisant un pèlerinage avec les fidèles de Bernaville pendant le cours du mois de Mai ». 

La chapelle Notre Dame de Cottenvillers est un bien communal dépendant de la fabrique de Bernaville depuis un décret du 23 mai 1855 ; elle a été portée comme telle dans l'inventaire des biens dépendants de la fabrique, dressé le 27 janvier 1906 par le receveur de Domaines, en exécution de la loi du 9 décembre 1905 . Dans l'état des biens de la fabrique repris par la commune de Bernaville, publié au Journal Officiel du 30 janvier 1909, p.1006, il est précisé que le terrain d'implantation de la chapelle lui avait été cédé par Melle Célestine Pouillet.[7] 

La statue de Saint Maur, est en pierre ; elle était peinte et peut être datée du fin XVI° ; Saint Maur, debout, et en robe de moine, tient de la main droite, une crosse et présente, ouvert à l'aide de sa main gauche, un livre  ; cette disposition est à l'inverse des statues représentant habituellement le saint ; en 1840, la statue de Saint Maur était selon Goze en place dans le transept droit de l’église de Bernaville ; Hyacinthe Dusevel la mentionne aussi dans sa « Lettre sur le département de la Somme », publiée avant 1840. 

Cette statue faisait alors l'objet d'une dévotion assidue et était totalement noircie par la fumée des bougies que les fidèles allumaient auprès d'elle. 

Elle a été volée au cours des années 1960 ; la presse relata la légende attachée à cette statue de Saint Maur, selon laquelle « si on la déplace, on mourra dans l’année ». Elle fut retrouvée quelques jours plus tard, abandonnée par son voleur dans un fossé aux environs de Saint-Sauveur.  Elle fut remise en place dans la chapelle et protégée par une chaîne. 

La statue de Notre Dame de Cotenvillers a, elle aussi, été volée en même temps que celle de Saint Maur, mais elle n'a pas été retrouvée. Selon la notice publiée par l'abbé Jourdain, la statue représentait la Vierge Marie tenant l'Enfant Jésus dans ses bras. Elle était « de moyenne stature ; sans relever d'un travail artistique de qualité, la Vierge Marie offrait des traits empreints de bonté et de douceur ». 

Selon des témoignages locaux, la statue était de couleur noire et en bois... 

La chapelle Notre Dame de Cottenvillers, qui a fait l'objet, à l’instigation de l’abbé Caffin d'une restauration conséquente en 1927[8], a, jusqu'à ce jour conservé son affectation cultuelle ; elle connaît une dévotion populaire continue. Tous les jours des personnes anonymes s’y rendaient pour la fleurir, allumer un cierge, prier dans ce lieu empli de calme et de sérénité. On y allait à pied, en vélo ou en voiture, déposer ses soucis, ses chagrins, ses remerciements.... Nombre de personnes s’y sont rendues dès l’annonce de l’incendie pour contempler ce désastre les larmes aux yeux...                                                                                                      

 

 

 



[1]  Dans un ouvrage publié en 1891 à Amiens sous le titre : « Les sanctuaires de la sainte Vierge dans le diocèse d'Amiens », l'abbé Jourdain a réuni diverses notices et articles déjà publiées à ce sujet ; y figure aux pages 484 à 491 une notice sur Notre Dame de Cottenvillers, qui avait paru, dans une version plus réduite, et sous la signature de l'abbé Nicolas Lecat, curé de Bernavielle dans le journal « Le Dimanche, semaine religieuse du diocèse d'Amiens », du 8 février 1885, n° 711  .

[2]Les sanctuaires de la Sainte Vierge dans le diocèse d’Amiens pages 187 et 188 ; édition 1891.

[3]L'abbé Jean Gabriel Marie Pouillet a été curé de Bernaville du 15 juin 1830 au 28 novembre 1852.

[4]A Tire d’Aile, novembre décembre 2000

[5]L'abbé Jean François Xavier Fliche a été en fonction à Bernaville de juillet 1852 à octobre 1875.

[6]Le 25 mars est la fête de l’annonciation, par l’ange Gabriel à Marie, qu’elle serait la mère du Messie, Jésus. L’incendie de la chapelle a eu lieu le 25 mars...

[7]Célestine Pouillet avait cédé à titre gratuit, par acte notarié du24 novembre 1854 la pièce de terre boisée d’une contenance de 10 ares 55 centiares, avec dessus un bâtiment à usage de chapelle, le tout estimé 200 francs. L’Empereur Napoléon III a autorisé la fabrique à accepter ce don.

[8]L’Echo paroissial de Bernaville d’Avril  et Octobre 1927. La dépense totale a été de 2 500 francs ; la commune y a contribué à hauteur de 500 francs.

 

Epagne: la Vierge du chemin de halage
Epagne: la Vierge du chemin de halage

Epagne (commune d'Epagne-Epagnette) 

La Vierge 

M. Charles-Adrien de Beaupré, écuyer et ancien capitaine de cavalerie, achète le domaine d'Epagne, en 1850. Par testament, il exprime le désir d'ériger sur le chemin de Bray, le long de la Somme, une statue "d'une Vierge protectrice", selon son

expression. Ses enfants réalisent son désir et la statue en fonte est bénie,par le père Massicot, le 25 septembre 1878. Elle portait l'inscription suivante: "Notre-Dame du Bon Secours, protégez-nous. A la mémoire de M. de Beaupré, décédé à Epagne, le 21 avril 1878". Il fut maire de sa commune pendant 20 ans. 

Cayeux-sur-Mer

La chapelle des Marins-Cayeux-sur-Mer
La chapelle des Marins-Cayeux-sur-Mer

Elle s'élève près de la grève de galets, qui domine la belle plage de Cayeux-sur-mer à l'extrémité du pays dénommée "bout d'amont". Grâce aux cotisations prélevées par les marins sur leurs parts de pêche et à la générosité de plusieurs familles, elle fut construite vers 1860. Cette chapelle allait vite devenir trop petite, par suite de l'affluence toujours croissante des baigneurs. Elle est agrandie, en 1889, d'une petite tour assez élégante surmontée d'un clocheton, qui abrite une cloche provenant du château de Prouzel, fondue en 1812 par les ateliers Cavillier de Solente. A gauche de l'édifice, se trouvent deux chapelles

latérales formant le petit bras du transept. Les travaux ont été exécutés sous

la direction de M. Douillet, architecte à Amiens.

Le tympan de la chapelle des Marins- Oeuvre de l'abbé Dosithé Boursin
Le tympan de la chapelle des Marins- Oeuvre de l'abbé Dosithé Boursin

La chapelle de Notre-Dame de la mer. 

La sculpture en bois qui surmonte le portail est la dernière œuvre réalisée par l'abbé Dosithé Boursin (1827-1895, né et inhumé à Berneuil), prêtre retraité à

Abbeville. Le haut-relief représente l'arrivée miraculeuse à Boulogne-sur-Mer

de Notre-Dame de la mer, selon une tradition qui remonte au VIIe siècle. Dans

la partie supérieure se tient la Vierge, debout dans une nacelle; à la proue et

à la poupe sont assis deux anges qui dirigent la barque. Contre le bordage du

bateau, il y a une banderole sur laquelle on peut lire: "Notre-Dame de la Mer vous protège". Une seconde scène est animée d'une grande quantité de personnages naïvement sculptés: un évêque avec crosse et mitre, un abbé, des enfants de chœur. Puis de chaque côté, se développent en hauteur des groupes de marins ainsi que des enfants. Tous sont sculptés dans des poses différentes, quelques uns sont à genoux, mais presque tous ont le visage tourné vers la Vierge et l'Enfant-Jésus. Ce haut-relief comprend quarante-six figures en pied. On ne peut s'empêcher de songer aux tailleurs d'images de jadis, qui réalisèrent certains retables de la région d'Abbeville et quelques belles poutres dans les églises du Vimeu. L'abbé Boursin a mis trois mois pour réaliser cette sculpture. A l'intérieur, les statues en bois de la Sainte Vierge avec ses rames et celle de Saint-Joseph proviennent de l'ancienne église. Un voilier et des filets de pêche, suspendus au milieu de la nef, rappellent qu'autrefois un capitaine au long cours s'est trouvé en difficulté un jour de tempête et avait promis d'offrir à la Sainte Vierge un bateau, s'il revenait sain et sauf.

Depuis 1980, l'Association de sauvegarde de la Chapelle, qui est devenue celle des Marins, l'entretient régulièrement. En 1982, elle a décapé ce haut-relief pour lui rendre sa couleur d'origine. 

Henri Heinemann: "la chapelle des Marins de Cayeux" (Bulletin n° 14 de la

Société d'Archéologie et d'Histoire de Saint-Valery-sur-Somme), Emile

Delignières: "la chapelle des Marins et son porche sculpté", Léon Gaudefroy: "La chapelle desMarins. 1954".

Chapelle de la Madeleine à Domart-en-Ponthieu- Ph: Dominique Lemaire
Chapelle de la Madeleine à Domart-en-Ponthieu- Ph: Dominique Lemaire

DOMART-EN-PONTHIEU La chapelle de la Madeleine, ancienne maladrerie

 On la voit encore au début du siècle dans son intégralité avec sa toiture et son campenard. Comme toutes les maladreries construites au Moyen Âge, celle de Domart avait une chapelle et permettait aux malheureux lépreux d'aller se recueillir.

Auguste Janvier, dans son étude sur Domart, pense qu'elle serait due aux libéralités de Bernard de Saint-Valery. Par mesure d'hygiène publique, elle était reléguée assez loin des habitations. En 1518, la maladrerie possédait 180 journaux de terres, qui sont devenus par la suite, propriété de l'Hospice de Domart. Jusqu'à la Révolution, la Mairie était tenue de faire dire chaque année dans la chapelle de Sainte Marie-Madeleine, seize messes basses pour les fondateurs de l'établissement et une messe "haute" le jour de la Saint-Rémy pour les seigneurs du Plouy, qui avaient affranchi quatre journaux de terre. Pour ces divers services, le curé de Saint-Médard recevait 17 livres et 10 sols.

Villeroy (Canton d'Oisemont)
Villeroy (Canton d'Oisemont)

Villeroy

Dans ce  village du canton de Oisemont de 214 habitants, se trouve une merveilleuse petite chapelle qui présente l'originalité d'être en torchis. Autre particularité: elle est placée sous la triple protection de Notre-Dame du Bon Secours, Sainte Thérèse et Notre-Dame de Lourdes.

Chapelle Saint-Léger de Riencourt
Chapelle Saint-Léger de Riencourt

La chapelle Saint-Léger de Riencourt

Riencourt, en 1301, s'écrivait Rieucourt. C'est le "curtis" sur le "rieu", autrement dit la ferme sur le ruisseau, dont la source n'est pas très éloignée. Il y a bien une chapelle dite de Riencourt, qui avait pour présentateur le seigneur du lieu. Mais, s'agit-il de cette chapelle, qui se trouve à l'extérieur du village sur la route de Molliens-Dreuil? L'église tout en pierres du XVIe siècle dédiée à Saint-Gervais et Saint-Protais révèle sur les murs extérieurs la présence très ancienne d'une chapelle seigneuriale. Lorsqu'on a supprimé cette chapelle, on peut imaginer qu'un seigneur de Riencourt ait fait édifier, en compensation, la chapelle Saint-Léger. La tradition orale prétend qu'un curé est enterré là, mais aucune trace ne le confirme. La chapelle garde son mystère.

L'intérêt repose sur le clocher qui ne manque pas d'élégance, quand sa silhouette se dessine dans notre grand ciel picard. C'est une grande colonne de brique collée au pignon qui se divise vers le bas en deux autres colonnes jouant le rôle de contreforts et encadrant en même temps le portail. Vers le haut, le clocher d'ardoises est entouré sur sa base de quatre petits prismes droits, qui lui donnent une allure originale. La chapelle, toujours ouverte, a été restaurée complètement, en 2002.

Sailly-Laurette 

L’abbé Paul Lampin a été curé de 14 paroisses situées autour de Bray-sur-Somme, de 1969 à 1989. Pour honorer sa mémoire, les membres de la chorale, les Petits Chanteurs des Champs, ont édifié cette chapelle dédiée à la Vierge Marie, en 1991.

Chapelle Notre-Dame de Liesse à Saint-Gratien
Chapelle Notre-Dame de Liesse à Saint-Gratien

Saint-Gratien

la chapelle Notre-Dame de Liesse

Le nom de cette Vierge a été évoqué pour la première fois dans le département de l'Aisne. Elle commémore le retour des chevaliers de la région, prisonniers des musulmans en Terre Sainte, et délivrés grâce à l'intervention de la Vierge.

A l'entrée du village, en venant de Molliens-au-Bois, se trouve cette remarquable chapelle, dédiée à Notre-Dame de Liesse. Des croix de pierre ornent la façade de chaque côté de la porte et de la petite Vierge, au-dessus de l'entrée. Bénie le 23 mai 1778, par Jean-Baptiste Gaquere, curé de la paroisse, la chapelle a été construite en brique sur un soubassement de grès. Tout près de cet endroit, une petite fille a été piétinée par un troupeau de vaches. En souvenir de cette tragédie, ses parents ont édifié la chapelle.

Saint-Fiacre- Ph: Philippe Doyen
Saint-Fiacre- Ph: Philippe Doyen

 

 

 

 

 

 

Albert

 

En ce début du 21° siècle, un "Saint-Fiacre" est apparu dans le mur de clôture d'un jardin privé de la ville d'Albert. Sur un socle de marbre et sous son petit toit de zinc, notre saint-jardinier a fière allure.

Corbie Chapelle Sainte-Colette
Corbie Chapelle Sainte-Colette

La chapelle de la Maison natale de Sainte ColetteCette chapelle a été édifiée à l'emplacement de la maison natale de sainte Colette détruite dans les bombardements de Corbie en 1918.Sa construction, entreprise en 1938 et arrêtée par la guerre de 1939-1945, a été terminée en 1959, en grande partie grâce à une souscription lancée auprès des habitants de Corbie. (source: amis de Ste Colette-Corbie)

Pour nous faire pardonner l'oubli de cette chapelle dans notre inventaire, nous lui consacrons un petit diaporama.

Oratoire à Montigny-sur-l'Hallue
Oratoire à Montigny-sur-l'Hallue

L'oratoire Notre-Dame des Champs à Montigny-sur-l'Hallue

"S'ils n'ont pas la splendeur des riches cathédrales,

Ces modestes témoins des ferveurs ancestrales

Ont reçu le Credo du pauvre pèlerin".

Pierre Querlin: "Concours de poésie du Cinquantenaire de l'Association des Amis des Oratoires"

Le petit oratoire de brique a été édifié vers 1960, à l'occasion d'une mission. M. l'abbé Léon Wattiez, curé de Contay, desservant Montigny, lui a donné le nom de Notre-Dame des Champs. Il a été remis en état, par M. Paul Fourdinier, ancien maire de la commune.

Puchevillers- Jeanne d'Arc
Puchevillers- Jeanne d'Arc

Abbeville: les statues dans les niches jouent le rôle d'un oratoire

Amiens..............................................Picquigny...........................................

Saint-Pierre à Gouy (commune de Crouy-Saint-Pierre)

Un puits dans lequel se trouve une pompe à bras est accolé à l'ancienne chapelle qui vient d'être récemment restaurée.

Premier DIAPORAMA

A consulter également le site: http://www.oratoires.com/Accueil.html , où figurent plus de trois cent chapelles et oratoires de la Somme

Deuxième Diaporama

Chapelles et Oratoires en Pays de Somme

Chapelle du cimetière de Bovelles- Ph: Christiane Sellez
Chapelle du cimetière de Bovelles- Ph: Christiane Sellez
Chapelle d'Hémimont (Bussus-Bussuel)-Dessin de Léon Gillard- Bibliothèque des Antiquaires de Picardie- Amiens
Chapelle d'Hémimont (Bussus-Bussuel)-Dessin de Léon Gillard- Bibliothèque des Antiquaires de Picardie- Amiens

Chapelle funéraire dans l'Oise à CHEPOIX

Chapelle funéraire à GUISCARD (Oise)

BEAUVAL

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BEAUVAL: carreaux de céramique provenant de Fatima pour un oratoire privé
NAMPY: Jésus et la Samaritaine
NAMPY: Jésus et la Samaritaine

Est-ce une fresque ou un oratoire ? Ni l’un, ni l’autre ou les deux à la fois. Georges-Marie Duquesne auteur de cette œuvre faite  de mosaïque a représenté la rencontre du Christ et de la Samaritaine (Evangile selon St-Jean; chapitre 4; versets 1 à 30)

Devant un puits, Jésus demande de l’eau à la Samaritaine, qui refuse. Par le dialogue, Jésus transforme sa propre soif en une source jaillissante pour la Vie éternelle.

La chapelle Notre-Dame de Lourdes à Fresnoy-au-Val

Fresnoy-au-Val: une chapelle reconstuite en 2018
Fresnoy-au-Val: une chapelle reconstuite en 2018

 

Aux approches de l’an 2000, quand j’ai voulu faire l’inventaire des chapelles, j’apprends par le maire Alain Dufossé, que la chapelle de Notre-Dame de Lourdes1850, avait été détruite quelques années auparavant lors d’une tempète. Deux grands pins noirs qui l’encadraient depuis toujours l’avaient anéanti.

L’idée a germé de la reconstruire à l’identique. Quelques années après, avec des matériaux de récupération, le savoir-faire de quelques artisans, des bénévoles ont reconstruit la chapelle à l’identique. Le buste de la Vierge sauvé de la destruction a été remis en place. L’inauguration a eu lieu le 15 août 2018 en musique avec cors de chasse pour remercier tous ceux qui ont participé à la rénovation de cette chapelle.