CIMETIERES EN PAYS DE SOMME ( suite)

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Une oeuvre de Rodin au cimetière Saint-Acheul à Amiens
Une oeuvre de Rodin au cimetière Saint-Acheul à Amiens

Œuvre d’Auguste Rodin
Sur la  sépulture de la famille Souriceau,  s’élève une sculpture monumentale de marbre blanc intitulée Le lys brisé. Oeuvre d’Auguste Rodin, elle a été réalisée en 1911, quatre années après le décès de Marius Souriceau, jeune poète amiénois et grand admirateur de l’œuvre de Rodin. Se sachant condamné par la maladie, il avait souhaité qu’une sculpture du grand artiste orne sa tombe. Un vers d’Alfred de Musset y est gravé : « Dieu passe, il m’appelle ».

 

 

L'œuvre de Rodin intitulé : "le lis brisé"
L'œuvre de Rodin intitulé : "le lis brisé"

Dans la modeste église de FOSSEMANANT une page d'histoire

La plaque funéraire de l'église de Fossemanant
La plaque funéraire de l'église de Fossemanant

FOSSEMANANT

Pierre tombale dans l’église

Cy gissent les corps de défunt

Pierre Hyacinthe

BAUDOIN

Ecuyer seigneur de Fossemanant

Avocat du Roy au bureau

Des Finances

Du trésorier de France d’ Amiens

Décédé le 25 août 1714

Et de Dame Françoise de Fransures

Décédée le 9 janvier 1720

Epouse du dit sieur de Fossemanant

(texte suivi de deux tibias en sautoir)

Reposez en paix

Sur le site « Racineshistoire.free.fr »

Pierre Hyacinthe Bauduin + le 25-08-1714 (en charge), écuyer, seigneur de Fossemanant, gendarme de la garde du Roi au bureau des Finances de la généralité d’Amiens (fait enregistrer ses armes à l’Armorial général de d’Hozier, en 1698, épouse en 1686, Françoise de Fransures (fille de Charles, seigneur de Villers, capitaine des chevau-légers)

AMIENS: musée de Picardie- La pierre tombale gravée au trait  est celle d'un abbé de Dommartin, né à Doullens

Pierre tombale de Girard Blassel- Ph: Irwin Leullier
Pierre tombale de Girard Blassel- Ph: Irwin Leullier

Pierre tombale de Girard Blassel,né à Doullens, 29e abbé de Dommartin de 1369 à sa mort le 11 septembre 1385. Dalle de pierre gravée au trait, portant des traces d'incrustation, aujourd'hui disparues. La figure du défunt dont la tête, les mains et les pieds ainsi que les parties saillantes du costume, étaient formées de plaques de marbre de couleur ou de cuivre incrustées dans la pierre et donnant ainsi plus de relief au dessin. Le défunt est représenté revêtu des insignes de sa dignité : ornements pontificaux (crosse, manipule, chasuble, étole), mains jointes occupant le centre d'une composition architecturale formée d'arcatures gothiques. En haut de la composition, logée dans des niches, la Crucifixion, à gauche, Marie et à droite saint Jean, leur nom est gravé sous chaque niche. Puis en dessous huit personnages - quatre de chaque côté. A gauche, de haut en bas : saint Jean, saint Pierre, un abbé, un religieux agenouillé; puis à droite, de haut en bas : saint Michel terrassant le dragon, saint Paul et leurs attributs, une abbesse, une religieuse agenouillée. Aux angles de la dalle se trouvent les symboles des quatre évangélistes : l'aigle de saint Jean, l'ange de Mathieu, le lion de saint Marc et le bœuf de saint Luc.

Source: base Palissy

BRUCAMPS: plaque de la fondation de l'église

Brucamps: le blason de François de Moreuil
Brucamps: le blason de François de Moreuil
Très rare: la plaque de la fondation de l'église
Très rare: la plaque de la fondation de l'église

AD PERPETUAM REY MEMORIAM

MESSIRE FRANCOIS DE MOREUIL CHEVALIER SEIGNEUR DE

FRESNOY BETHENCOURT RAINCHEVAL ET DE BRUCAMPS A LA

PRIERE ET REQUETE DES CURES MARGUILLIERS ET PAROISSIENS DU DIT

BRUCAMPS A REMIS LA CENSIVE DE DEUX SOLS SIX DENIERS

UN SEPTIER D’AVOINE MESURE DE DOMART ET DEUX CHAPONS

DEUX CHAQUE AN A SA DITE SEIGNEURIE DE BRUCAMPS POUR

UN MANOIR SEANT AU DIT LIEU ET UN JOURNEL DE TERRE

LA VIE DURABLE YA PENDANT PROVENANT DE LOUIS AUTREBON

SUR LEQUEL MANOIR LA PRESENTE EGLISE A ETE CONSTRUITE

AU LIEU DE L’ANCIENNE QUI ETANT PROCHE DU CIMETIERE ENTRE

DEUX BOIS ETOIT FORT INCOMMODE POUR LES DITS CURE ET PAROISSIENS

ET LE DIT SEIGNEUR A AMORTI ETINT ET ANNUELLE LA DITE CENSIVE

SANS QUE LUI NI SES SUCCESSEURS SEIGNEURS DU DIT BRUCAMPS NE

PUISSENT RIEN PRETENDRE A L’AVENIR A LA CHARGE TOUTEFOIS

QUE LE CURE ET MARGUILLIERS DU DIT BRUCAMPS SERONT TENUS

ET OBLIGES AUX FRAIS ET DEPENS EN TOUTES CHOSES FAIRE

DIRE ET CELEBRER CHAQUE AN LA VEILLE DE LA St FRANCOIS ET LE JOUR

UN OBIT POUR L’AME DES PREDECESSEURS DU DIT SEIGNEUR DE LUI

ET SES SUCCESSEURS SEIGNEURS DU DIT BRUCAMPS A SAVOIR LA

VEILLE DE LA DITE FESTE DE St FRANCOIS VIGILLES ET LE DIT JOUR

COMMANDASSES ET UNE MESSES A HAUTE VOIX DE L’OFFICE DES

TREPASSES LEQUEL OBIT LE DIT CURE OU SES SUCCESSEURS SERONT TENUS

D’ANNONCER AU PEUPLE AU PRONE LE DIMANCHE PRECEDENT LA DITE

FETE ET SE SONT OBLIGES LES DITS CURE ET PAROISSIENS DE FAIRE METTRE

PAR ECRIT A LA PRINCIPALE VITRE DE LA DITE EGLISE DE BRUCAMPS

ET DE FAIRE GRAVER DANS UNE PIERRE DE MARBRE QUI DOIT ETRE

PLACEE A TEL ENDROIT DE LA DITE EGLISE QU’IL PLAIRA AUDIT SEIGNEUR

LE FAIT DE LA DITE FONDATION CI DESSUS ET A AUTRES CONDITIONS PLUS

AMPLEMENT PORTEE PAR CONTRAT PASSE A AMIENS LE 29 ET 30 DECEMBRE

1562 PARDEVANT JACQUES BAUDUIN BAILLI DUDIT BRUCAMPS PRESENTS

NOTAIRES ROYAUX AUDIT AMIENS A QUOI LES DITES PARTIES SE SONT OBLIGES

PAR LEUR FOI ET SERMENTS ET TOUS LES BIENS ET HERITAGES DU

DIT SEIGNEUR DE MOREUIL ET POUR LE REGARD DES MARGUILLIERS

DE TOUS LES BIENS REVENUS ET TEMPOREL DE LA DITE EGLISE ET

PAROISSE DE DIEU ET St MARTIN DUDIT BRUCAMPS

                                                                        Transcription établie par Jacques Fouré

 

 

HESCAMPS-SOUPLICOURT: plaque gravée pour des messes à perpétuité

Souplicourt-Commune d'Hescamps
Souplicourt-Commune d'Hescamps

Hescamps-Souplicourt

Par acte notarié, passé devant Me Houpin, notaire à Lignières en 1624, Jean Tranel, frère de la Congrégation de la mission et son frère Louis Tranel, lieutenant d’une Compagnie d’invalides donnent deux journaux de terre pour douze messes par an, avec le « de profundis » pour le repos de leurs âmes. 

Voilà le résumé inscrit dans la pierre incrustée dans le mur de l’église de Souplicourt. Ce texte authentique nous parvient presque quatre siècles après. Les fermages des deux journaux de terre auront peut être servi à dire des messes jusqu’à la Révolution. Et puis la vente des biens nationaux a remis les deux journaux dans le circuit faisant peu de cas de la perpétuité. Cette inscription dans la pierre met en exergue le côté dérisoire d’un souhait posthume qui n’aura  été exécuté que très peu de temps.

ESTOUILLY (commune de HAM): une belle histoire d'amour gravée dans le marbre de l'église Saint-Médard. Merci à Bertrand Vermander

HORNOY-LE-BOURG: Monument funéraire à l'intérieur de l'église Notre-Dame en mémoire de la comtesse d'Hornoy, marquise de Florian, nièce de Voltaire.               Ce monument a été classé en 1985

Dans l'église d'Hornoy-le-Bourg,
Dans l'église d'Hornoy-le-Bourg,

AMIENS: le square Pierre-Marie Saguez abrite des sépultures mérovingiennes

Dans le cimetière de Marcelcave, en 1936, lors de terrassements, on a mis à jour des sarcophages mérovingiens qui ont été installés en plein centre de la ville d'Amiens.

Sur les plans de Pierre Ansart, la ville a aménagé en 1938 un square sur l'ancien couvent des Cordeliers, proche de l'église Saint-Rémi. Ce square porte le nom de Pierre-Marie Saguez, décédé à l'âge de 18 ans après avoir été un archéologue reconnu. 

Amiens-square Pierre-Marie Saguez-Rue des Cordeliers
Amiens-square Pierre-Marie Saguez-Rue des Cordeliers
Amiens-square Pierre-Marie Saguez-Rue des Cordeliers
Amiens-square Pierre-Marie Saguez-Rue des Cordeliers

AMIENS-LA MADELEINE: l'écureuil est l'animal fétiche de ce cimetière romantique

LONGAVESNES: plaque funéraire dans l'église

Blasons de la famille Martinon-Barelier
Blasons de la famille Martinon-Barelier
Plaque funéraire de Françoise Martinon épouse Barelier- Photos: Jean Peuvion
Plaque funéraire de Françoise Martinon épouse Barelier- Photos: Jean Peuvion

 Epitaphe:

Icy git le corps de Noble Dame Madame Françoise Catherine de Martinon, épouse de Messire Dominique François de Barelier chevalier seigneur de Saucourt lieutenant des gardes du corps de Feu son altesse royale Monseigneur le Duc d'Orléans, frère unique du Feu Roy Louis XIV, laquelle décéda le 23 septembre 1734 Requiescat in pace - Amen.

L'art-déco dans le portail des cimetières: Lamotte-Warfusée (2) et Templeux-la-Fosse

Cimetière du portail de LAMOTTE-Warfusée
Cimetière du portail de LAMOTTE-Warfusée
Cimetière de Warfusée
Cimetière de Warfusée
Cimetière de Templeux-la-Fosse
Cimetière de Templeux-la-Fosse

Une pierre tombale gravée au trait au Prieuré de Moreaucourt (entre l'Etoile et Flixecourt) à identifier

EU (76) Une légère incursion en Seine-Maritime.                Les cénotaphes en hommage à Catherine de Clèves et à Henri de Guise dans la chapelle de l'ancien collège des Jésuites.

Sur chaque cénotaphe, ont été sculptés deux bas-reliefs en marbre blanc. Les photos du haut représentent les scènes de combat. Les photos du bas sont une évocation de la mort.

Les sculpteurs sont: Germain Gissey et Barthélémy Trembley, puis Simon et Nicolas Guillain.

ABBEVILLE-COLLEGIALE SAINT-VULFRAN: l'enfant aux bulles de savon par François Cressent

Abbeville-Collégiale Saint-Vulfran

Epitaphe de Gabriel Briet

Un enfant appuyé sur un crâne fait des bulles de savon qui sont le reflet de notre courte existence.

 

Cette sculpture est une œuvre de François Cressent comme l’a démontré Jacques Foucart dans le Bulletin de la Société d’Emulation d’Abbeville de 1994, p. 483

IGNAUCOURT: insolite, les fonts baptismaux de l'ancienne église servent de socle à la croix du cimetière

Ignaucourt: la croix du cimetière
Ignaucourt: la croix du cimetière
Les anciens fonts baptismaux comme socle de la croix
Les anciens fonts baptismaux comme socle de la croix

BECQUINCOURT: Plaque funéraire du 16e siècle retrouvée dans l'église détruite lors du premier conflit mondial.  La traduction est effectuée par Hervé Bennezon, historien

Plaque funéraire dans l'église de Becquincourt (commune de Dompierre)
Plaque funéraire dans l'église de Becquincourt (commune de Dompierre)

Fondation de messes perpétuelles pour le salut d’un couple de riches laboureurs du Santerre à Becquincourt. XVIe siècle

 

Robert Lemaistre et Jehen[n]e Maricourt, sa fem[m]e, jad[is] bo[n]s

laboriers habita[nt]s de ceste ville ont chea[n]s fo[n]dés trois

obis anuelz de XV S[ou]z t[ournoi]z de re[n]te p[er]pétuelle bu assigné et fo[n]dée

[p]lus troiz journ[aux] de terre ten[us] en fief du chasteau et [lean ?]

en ce p[rése]nt terroy[r] chéans de boulz et tena[n]s assesdectes

Desquelz leg a [é]té perceupt VI S[ou]z t[ournoi]z ch[ac]un an po[u]r fraiz desd[its] ob[its].

Et le curé […] z eu les dévocia[n]t et célébra[n]t à [tou]jours députez

Le p[re]mier jeudi prochai[n] ap[re]z le sai[n]ct Denys qui fut le trespaz de

Ladessusdicte en l’an M[il] CCCCC LXX IIII, le seco[n]d le jeudi ap[re]z

le dey [abréviation à définir] Caresme, le dernier le seco[n]d jour de mai qui fut le

trespaz du dessusd[ict] e[n l’an M[il] CCCCC LIX. Priés Dieu pour eux.

 

            Elogio et niuclaros laudabo parentes

            Ennuilaquos bere gloria laudis alit

            Sacproba vita deo pietas sua cognita mu[n]do

Epigram[m]a 

            Quid refera[n]geltis res patet ipta hus

            […. ?] lector meritos optabis honores

 

            [….….. ?] altra poli.

Au cimetière de Warlus

Sur les murs de l'église de Warlus- Photo: Rémy Godbert
Sur les murs de l'église de Warlus- Photo: Rémy Godbert

Au milieu du cimetière, sur les murs de l'église Saint-Apre, classée Monument Historique. A droite,  se trouve ce bas-relief (0,90m x 0,60 m) représentant la scène du Calvaire. Le Christ est accompagné sur la droite de  la Vierge et d'un donateur et à gauche de Saint-Jean avec la donatrice. Il s'agit d'un ex-voto du 16e siècle.

Source: La Picardie Monumentale et Historique du Vimeu: p.414

 

Dans ce cimetière  de Warlus, se trouve la tombe de la famille du Maréchal Leclerc, proche du Village de Tailly l'Arbre à mouches où il n'y a pas de cimetière.

Warlus: la tombe de la famille du Maréchal Leclerc
Warlus: la tombe de la famille du Maréchal Leclerc

Au cimetière de Camon

Tombe d'un soldat anonyme au cimetière de Camon: Photo: Rémy Godbert
Tombe d'un soldat anonyme au cimetière de Camon: Photo: Rémy Godbert

NOUVION EN PONTHIEU

Près de l'église de Nouvion entourée de son cimetière, ce parvis honore l'un de nos héros: le général Leclerc de Hauteclocque. Gageons que ce mémorial reçoive bientôt une restauration.

Merci à Rémy Godbert

Nouvion: l'espace réservé au général Leclerc- Photo: Rémy Godbert
Nouvion: l'espace réservé au général Leclerc- Photo: Rémy Godbert
Une plaque pour honorer le Maréchal Leclerc de Hauteclocque- Photo Rémy Godbert
Une plaque pour honorer le Maréchal Leclerc de Hauteclocque- Photo Rémy Godbert

BOUVINCOURT-EN-Vermandois: mourir centenaire était une chose rare, en 1889

Cimetière de Bouvincourt-en-Vermandois.
Cimetière de Bouvincourt-en-Vermandois.
L'écureuil: l'animal fétiche du cimetière de la Madeleine à Amiens
L'écureuil: l'animal fétiche du cimetière de la Madeleine à Amiens

Dans le cimetière de Woirel, cette sépulture avec fleur de lis sans autre épitaphe- Photo: Rémy Godbert

Deux monuments funéraires dans l'église d'Hénencourt- Photos de Rémy Godbert

Bas-relief funéraire dans l'église d'Hénencourt
Bas-relief funéraire dans l'église d'Hénencourt

Hénencourt :

Deux monuments funéraires sont placés dans l’église du village dédiée à Saint-Maclou.

Sur le premier monument, les seigneurs du lieu adressent leurs prières à une Vierge de Pitié.

C’est le tombeau  d’Antoine de Lameth (décédé en 1494) et de Jacqueline de Hénencourt son épouse. Ce monument était à l’origine dans le cimetière Saint-Denis d’Amiens où la famille de Lameth avait une sépulture.

 

La Vierge de Pitié se trouve sur le côté de la scène. Les défunts accompagnés de leurs enfants sont agenouillés l’un derrière l’autre et non plus en vis-à-vis et de part et d’autre de la Vierge. Le mont du Golgotha est représenté en arrière-plan avec les trois croix  du Calvaire qui se détachent dans un ciel crépusculaire de circonstance.

Dans la même église d’Hénencourt, on peut voir un autre tombeau avec une composition similaire, celui de Jacques de Lameth, décédé, en 1541.

Une chapelle, nous dit Pagès, fondée par Adrien de Hénencourt, doyen du chapitre de la cathédrale d’Amiens, s’élèvait dans un angle du cloitre du cimetière Saint-Denis. Un des neveux du chanoine, Philippe de Lameth était inhumé dans cette chapelle.

Ces deux bas-reliefs funéraires sont classés depuis 1985. 

« La Vierge de Pitié dans le département de la Somme », par Christine Debrie, bull SAP, 2° tr 1977, p.102

« Nicolas Blasset » par Christine Debrie, p.232, notes en bas de page.

Manuscrits de Pagès, tome 1, p.145  et Mérimée

 

 

BAVELINCOURT: une pierre tombale isolée dans un bosquet. Photo de Rémy Godbert

Photo de Rémy Godbert
Photo de Rémy Godbert

Bavelincourt

Cette croix pattée est sculptée sur une dalle funéraire en grès, dressée verticalement dans un bosquet. A cet endroit, la foudre dit-on a tué une personne.

Trois figures géométriques dessinnées sur la croix ont valeur de symbole.

-le carré placé dans le croisillon est la base de toute construction, en l’occurrence, celle de la vie du défunt

-les petits ronds placés sous les bras de la croix nous rappellent qu’avec le cercle, il n’y a ni début, ni fin. L'éternité en quelque sorte.

 

Le triangle équilatéral placé sur le fût est le symbole de la Trinité.