----PIERRES MYSTÉRIEUSES---
------EN PAYS DE SOMME-------
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Notre ambition en ouvrant cette page est de recenser toutes les pierres
mystérieuses de notre département de la Somme.
En même temps, nous lançons un appel à tous les historiens et les amateurs
d’énigmes capables d’éclaircir un peu le mystère qui entoure ces vieilles pierres.
Chapelle de l'abbaye de Valloires: une curieuse morille pendue au plafond
Dans l’espace restreint de la chapelle, se trouve une étonnante morille en bois doré pendue à la voûte. Jacques Foucart nous donne la signification : « c’est le souvenir de la nourriture miraculeuse des premiers moines établis à la ferme des Balances proche de l’Abbaye » et il ajoute cette assertion selon le père Baumert : « il s’agit d’une morille gigantesque trouvée pétrifiée dans un terrain de l’Abbaye ».
DOULLENS: une pierre mystérieuse à l'intérieur de la citadelle
Cyril Blarez dans son livre: "De la Picardie à la Bretagne" a essayé de résoudre cette énigme qui ne fait pas l'unanimité. Ami internaute, avez-vous une solution?
D'abord, voici une description sommaire de cette pierre mystérieuse pour nous aider à formuler une hypothèse. Sous les bras de la croix de gauche, figurent deux dates: 1680 et 1538. Sous la couronne de marquis, entourée de deux croix d'égales dimensions, sont gravés la lettre "E" et un dessin qui pourrait être un trèfle. Sous les bras de la croix de droite, apparaissent les initiales A et H.
Hypothèses de Cyril Blarez:
Il faut noter la disposition étrange. des deux dates: 1538 placé après 1680, alors que la logique voudrait que ce soit l'inverse.
1680 serait la date de cette pierre gravée. Cette année là est mort Nicolas Fouquet.
Mais le lien reste impossible à établir entre cette mort et la date où cette pierre a été réalisée.
1538: Cette date correspond à l'installation de Calvin à Strasbourg. Cette année là, les catholiques ne sont plus autorisés à se marier avec les protestants. Existe t'il un lien entre les deux dates?
La lettre "E" serait l'initiale d'un gouverneur de la Citadelle. Le commanditaire aurait ainsi voulu marquer son attachement à la couronne.
Dans l'angle inférieur droit, les deux initiales A et H sont celles du sculpteur.
Mais le mystère est loin d'être résolu. Pourquoi un coeur dans le croisillon? Pourquoi un trèfle?
AIRAINES: église Notre-Dame du Prieuré
La question est posée aux internautes: "A quoi peut bien servir cette orifice qui perce complètement la façade de l'église du Prieuré d'Airaines?
Réponses à l’énigme du 3 août 2019
Unr première réponse émanant de Madame Louis (région parisienne) évoque un trou d’abandon des bébés comme cela existait dans plusieurs églises de la Capitale. L’enfant orphelin recueilli par des religieuses portait alors le nom de sa région.
Une autre réponse nous est fournie par l’abbé Alfred Marchand dans son « Histoire d’Airaines. Une transaction établie entre l’abbaye de Selincourt et le prieuré d’Airaines dépendant d l’abbaye de Saint-Martin des Champs est mentionnée dans un titre. Le corps de ce parchemin, rédigé en deux parties identiques, a reçu les sceaux des deux abbayes. Chaque partie a reçu une attache en tissu qui relie les sceaux pendants aux chartes. La réunion aurait lieu dans cet oculus en présence des abbés des deux abbayes.
La troisième hypothèse (la plus plausible) provient de la description de la façade de l’église par Robert de Guyencourt dans la Picardie Monumentale et Historique (tome 1, p. 381). Il écrit ceci :
« A gauche du spectateur qui regarde le portail, un petit oculus a été découvert en 1862 lorsqu’on abaissa le niveau du sol devant la façade à 1,50 mètre du sol. Cet orifice qui perce complétement le mur de façade sert à éclairer le bas-côté septentrional de l’église.
ESTREBOEUF: une pierre qui vous regarde
RUBESCOURT: maison particulière
Concernant l'énigme des pierres "mystérieuses" de la maison de Rubescourt, il s'agit de l'abreuvoir creusé par le maçon sur les pierres de réemploi de cet ancien château du 15e siècle. D'après la définition du dictionnaire sur l'architecture de Jean-Marie Pérouse de Montclos, l'abreuvoir d'une pierre est une "petite tranchée que l'on fait
dans les pans [une des des surfaces planes d'une pierre taillée ou d'une brique] de la queue [la partie qui est prise dans la construction] des pierres pour mieux les liaisonner en donnant meilleure prise au mortier". Selon une autre définition un abreuvoir désigne également un "petit auget fait de mortier pour remplir de coulis les joints en fichant les pierres" (D'Aviler, Roland Le Virloys).
de Michel Matthieu, recenseur à la DRAC
Merci également à Jackie Bondrôle qui nous a envoyé des photos confirmant l'existence de ces pierres taillées
Ces pierres se trouvent dans les murs de la cave d'une propriété privée. C'est une
reconstruction de 1925, dans laquelle ont été utilisées des pierres d'un château
du 15e, détruit en 14-18.
Y a t-il un internaute qui pourrait nous aider à trouver la signification de ces dessins?
Les réponses seront publiées sur cette page.
AIRAINES- Eglise Saint-Denis
Quelle peut bien être l'utilité de cette pièce en bois fixée sur un des murs d'une chapelle latérale de l'église Saint-Denis d'Airaines?
Juin 2018: Merci à Geoffrey Chesnier; il s'agit d'une console finement sculptée d'un ancien buffet d'orgues.
AMIENS-Rue de la République
A la Bibliothèque d'Amiens, rue de la République
Sur le côté droit de la première pierre de la Bibliothèque municipale d'Amiens, se trouve cette inscription, que nous n'avons pas su déchiffrer.
Nous sollicitons l'aide précieuse des internautes, sachant aussi que la première hypothèse qui vient à l'esprit est celle d'une pierre de réemploi.
Mais peut être que "FURCI D'ERU..." a laissé quelque trace dans la petite histoire?
Voici les réponses de nos amis abonnés à la lettre hebdomadaire de "Richesses en Somme".
Hypothèses de Michel Mayéné
En ce qui concerne la pierre mystérieuse de la Bibliothèque d’Amiens, je pense qu’il s’agit d’une signature, dont le graphisme fort semblable à celui de la date sur la
première pierre, éloigne l’hypothèse d’une pierre de réemploi.
Je lis : « FURCI DE RUBEMPRÉ ».
Furci (ou Furcy ou Furcil) est un ancien prénom, rare j’en conviens, mais présent jusque dans la décennie 1920 – voir
https://www.prenoms.com/prenom/FURCY.html.
L’hypothèse d’un nom de famille n’est pas exclue (https://www.filae.com/nom-de-famille/FURCY.html)
Rubempré est un nom de famille encore utilisé au XIXe siècle (et peut-être de nos jours). Ainsi, Stendhal eut pour maîtresse une certaine Alberthe de Rubempré.
(http://www.lectura.plus/expositions/stendhal/femme/f_3_alberte.html).
L’inscription pourrait donc désigner
•un certain « Monsieur Furci » originaire de Rubempré
•une personne portant le nom de famille « à rallonge » « Furci de Rubempré »
•ou encore, plus vraisemblable, Furci (son prénom) de Rubempré (son nom).
Lionel Joly, habitant de Rubempré, arrive à peu près aux mêmes conclusions. Il ajoute que dans son village, on extrayait le grés et que ce prénommé Furci pourrait être un gressier de ce village proche d’Amiens.
Complément:
Dans le recensement de Rubempré(1836), on trouve un Fursy CARON
gressier de profession âgé de 41 ans, né le 3 août 1795 et marié le 22 juillet 1820 toujours à Rubempré avec Sophie Bernault. Serait-ce notre graveur?
Merci à Michel Mayéné et à Lionel Joly
GRAFFITI à Montigny (NAMPONT-SAINT-MARTIN)
Les graffiti ont presque toujours un sens et celui-ci dessiné sur les murs de l'église de Montigny perchée sur les hauteurs de la vallée de l'Authie nous échappe. Y a t-il un curieux ou une curieuse qui pourrait nous aider?
La croix mystérieuse de FRISE
Couchée sur un léger talus au bord de la route qui nous conduit de Frise à Herbécourt, la petite croix en pierre qui a reçu un encadrement fait de pavés de grès est pour l'instant mystérieuse. Aucune date, aucun nom ne permet de l'identifier. Il semblerait que quelqu'un soit mort à cet endroit qui ressemble à une sépulture.
Y a t-il un internaute pour nous aider à éclaircir ce mystère?
Visage sur le pignon de l'église de RUBEMPRE
Rubempré
Pour la sculpture ci-contre, fixée au chevet du chœur de l'église de Rubempré, il semble que le mystère s'éclaircisse.
C'est sans doute le portrait de l'architecte Marest qui a restauré l'église en 1828. Cette date est d'allieurs gravée sous la sculpture. Le texte qui surmontait cette tête sculptée et qui aurait pu nous donner une explication définitive, est devenu illisible.
Merci à Lionel Joly
LONGUEVILLETTE
La croix de grès qui sert de limite au territoire de Longuevillette existe depuis le début du 13e siècle. Le comte de Ponthieu l'indique comme limite de banlieue dans la charte qu'il accorde à la ville de Doullens, en 1202. Mais est-ce toujours cette croix qui est là depuis le 13e siècle?
Notre mystère tient aux cinq petits trous circulaires disposés régulièrement sur le fût.
Nous lançons un appel aux internautes pour éclaircir ce mystère.
VAUX (Commune d'Eclusier-Vaux)
La Pierre Saint Vast : située près de l'Église de Vaux, cette pierre creuse servait (selon la légende) à Saint Vast pour faire boire son ours lorsqu'il passait à Vaux pour se rendre à Arras. Les vertus attribuées à cette pierre (toujours d'après la légende) ont pendant longtemps fait se déplacer les parents qui avaient un enfant en retard pour marcher. Il paraît qu'en le tenant par la main et en lui faisant faire plusieurs fois le tour de cette pierre, l'enfant se mettait à marcher seul !
ESMERY-HALLON
Ces pierres en grès d'Esmery-Hallon sont une énigme que nous aimerions solutionner ...
VISAGE A SELINCOURT
Selincourt (commune d'Hornoy-le-Bourg)
Quel est le sens de cette sculpture fixée sur le pignon d'un bâtiment agricole et qui regarde la façade latérale de l'église de Selincourt?
Sa coiffure aussi nous intrigue.
...et nous lançons à nouveau un appel aux internautes
SCULPTURES SUR LE CLOCHER DE RIBEMONT-S-ANCRE
Ribemont-sur-Ancre
Les sculptures au nombre de quatre font tout de suite penser aux évangélistes que l'on trouve en grand nombre à l'intérieur de nos églises sur les chaires à prêcher, les vitraux et les statues.
Ces sculptures très abîmées du clocher de Ribemont ne laissent pas deviner les attributs des évangélises.
Peut-être y a t-il une autre hypothèse?
Merci à Rémy Godbert
Les 4 pierres sculptées du clocher de Ribemont-sur-Ancre sont un tétramorphe avec dans l'ordre de haut en bas et de gauche à droite : l'ange de Matthieu, l'aigle de Jean, le taureau de Luc et par déduction pour le 4ème car moins lisible le lion de Marc.
Merci à Michel, Daniel et Sylvie qui nous donné la même solution
EGLISE DE TILLOY-FLORIVILLE
Ces curieuses têtes sculptées sur les murs de l'église Saint-Jean Baptiste de Tilloy-Floriville ne semblent pas avoir beaucoup intéressé les historiens qui n'évoquent guère leur présence. Une fois de plus, nous appelons à l'aide les internautes.
Merci à Jacques Fouré
DOMART-EN-PONTHIEU
Sur les murs de l'église de Domart-en-Ponthieu, se trouve à environ trois mètres de hauteur cette pierre sculptée. Nous avons pensé dans un premier temps à un cadran solaire. Mais le mélange très rare des chiffres arabes et romains dans la couronne nous rend perplexes. Y aurait-il une autre interprétation?
AU CIMETIERE DE NOUVION-EN-PONTHIEU
Nouvion-en-Ponthieu
Après le socle de la croix différent de celui du cimetière de Saint-Sauveur, (voir-ci-dessous) essayons de trouver l’énigme du socle de Nouvion.
L’octogone qui supporte une croix fasciculée (fin 19e s) comme à St-Sauveur porte des lettres sur les cinq premières faces et ensuite la date de 1531. L’hypothèse avancée par les historiens locaux serait que chaque lettre soit le début d’un mot.
Une fois de plus, nous appelons les internautes pour nous aider à trouver la solution.
Des photos en grande définition peuvent être envoyées à tous ceux qui en feront la demande.
SAINT-SAUVEUR
Saint-Sauveur
La croix fasciculée (19e s) du cimetière de Saint-Sauveur, située dans l’allée principale, repose sur un socle en grès du 16e siècle.
Au début des années 2000, la commune a restauré cet ensemble en l’entourant d’un cercle de brique sur lequel est apposé le logo de la Fondation du Patrimoine.
Quatre des huit faces du socle octogonal en grès ont reçu une inscription en relief.
Sur la première face : deux lignes apparaissent. Nous croyons lire le nom du défunt sur la première: peut- être Jean ... suivi de "et sa femme", sur la 2e ligne.
Sur la deuxième face: apparait distinctement le mot : « mil », qui pourrait être le début de la date de décès (simple hypothèse).
Les inscriptions de la 3e et 4e faces sont un mystère. (voir photos ci-dessous)
Aussi, lançons-nous appel aux internautes pour nous aider à déchiffrer ce qui est selon toute vraisemblance, une épitaphe.
Cet appel a été entendu et Clément Noal nous apporte sa solution qui semble être définitive.
Les 3° et 4° faces mentionnent la date de décès commencée avec « mil » sur la 2e face.
- sur la troisième face: apparaissent les lettres V , C , ainsi qu’une autre qui pourrait être un L .
-sur la quatrième, ce sont les lettres X, V, I, I, I.
Cela nous donne : mil VC LXVIII. Selon un usage fréquent à l'époque, le « C »
est utilisé pour les centaines (VC = 500 ; de même, VIC voudrait dire 600). En
traduisant en chiffres arabes, nous sommes donc en 1568.
On remarque la forme très stylisée mais reconnaissable du V et du X.
VECQUEMONT
Eglise St-Martin de Vecquemont
Que signifient les chiffres et les lettres gravés sur cette pierre?
Une hypothèse bien fragile: la date de construction de l'église et le nom du maçon? Le cœur gravé au milieu de la pierre reste une énigme.
...et le mystère s'éclaircit définitivement:
De la part de Christian Lassure :
Première ligne: la date de 1804
Deuxième ligne: un cœur entre deux lettres qui correspondent aux initiales des époux
Troisième ligne, il faut lire an 12 (l'an 12 de la République),qui correspond à 1804.
Avec certitude, on peut affirmer que cette pierre provient d'une maison de Républicains ne craignant pas d'afficher sa foi dans l’ordre nouveau.
TROIS TÊTES SUR LE PIGNON ET LA FAÇADE DES ÉGLISES
Ces trois têtes que l'on trouve respectivement sur les églises d'Aumont, de Rubempré et de Toutencourt n'ont aucune explication rationnelle. Sont-ce des personnages connus dans le village ou des fantaisies de sculpteurs? Le mystère est entier.
Hypothèse d'un internaute: "La coutume des têtes coupées remonterait aux celtes et aux gaulois qui détachaient la tête du corps des ennemis qu’ils avaient vaincu, et l’exposaient au-dessus de leur porte pour se protéger des maléfices. Peut-être est-ce l’origine des têtes coupées dans l’art Roman.
Plus tard, on sculpta des masques ou têtes coupées à l'entrée des édifices
religieux et aussi des édifices civils. On leur attribuait un pouvoir de
protection contre le Diable".
TROIS PIERRES SCELLÉES À L'ENVERS
Amiens : ce grès, qui est incrusté dans la façade arrière de l'Hôtel de Ville d'Amiens, est sculpté d'une fleur de lis portant la date de 1551.
Franqueville : Deux pierres l’une à gauche et l’autre à droite de la façade de l'église sont scellées dans le soubassement, l’une est à l’endroit et l’autre à l’envers. Elles portent toutes les deux la date de 1576.
Franqueville
Dans le soubassement, en franchissant le porche à gauche de l'entrée de l'entrée de l'église, on observe bien cette date, à l'endroit, qui correspond à l'édification de l'église
Lanches : le blason de la famille de Créqui figure en bonne place sur
la façade de l’église.
Voilà trois pierres qui ont été scellées à l'envers. Sans doute en existe t'il d'autres dans le département ?Prendre les maçons pour des incompétents et ne connaissant pas l'ordre des choses nous apparait une hypothèse un peu simpliste.Alors, nous lançons un appel à nos visiteurs pour trouver un début de solution à ce mystère.
Début d'explication: "Ce n'est pas la première fois qu'on trouve des pierres installées à l'envers... Il semblerait quelquefois que ce soit pour mettre en garde contre les mauvais usages que l'être humain fait de la parole : "mauvaise langue" !
Dans le cas de ce blason de la famille de Créqui, peut-être une forme de rébellion des maçons, qui ont souvent fait passer des messages dans leurs œuvres... Peut-être ont-ils voulu que ce blason ne soit pas remarqué trop vite, mais pour quelle raison ? Serait-ce une vengeance contre les seigneurs, la famille de Créqui ?"
LA PIERRE LEVÉE DE FOUILLOY
Communication de Rémy Godbert:
Cette pierre a été trouvée en creusant pour réaliser une pièce d'eau près du cours de la Vieille Somme à Fouilloy, elle était couchée à plat et bouchait une source, elle fut remontée et installée à proximité sur les conseils de Mr Liscourt, féru d'histoire locale et témoin de cette découverte.
Cette pierre aurait pu servi de borne pour indiquer l'emplacement d'un gué. Un
chemin allant d'Amiens à Péronne y passait à proximité et l'arrière de la
maladrerie St Thibaud se trouvait de l'autre côté du cours d'eau !
LES PIERRES MYSTERIEUSES DU CHATEAU DE HAM
Le château de Ham, classé Monument Historique depuis 1965, a été construit au début du 11e siècle par les comtes de Vermandois.
Restauré, assiégé à maintes reprises pendant des siècles, il a été transformé en prison d'état au 19e siècle. Son prisonnier le plus célèbre a été le prince Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III.
Le château garde sur ses murs quelques vieilles pierres, dont il serait intéressant de connaitre la signification. Aussi, faisons nous appel à la sagacité des internautes.
Solution de l'énigme:
Au Château de Ham(de la part de Rémy Godbert)
Pierre avec une houppe pendante au bout d'un cordon entrelacé, il s'agit des
armes parlantes de Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol et connétable de
Louis XI. Il fit reconstruire le château de Ham et le dota en 1441 d'un donjon formidable (appelé "tour du Connétable") de 33 m de haut et de 33 m de diamètre avec des murs de 11 m d'épaisseur capables de résister aux assauts de l'artillerie naissante. Il fit graver cette devise au-dessus de la porte d'entrée de la Tour du Connétable: "Mô Myeux" (Mon mieux).
DE GROSSES PIERRES SUR LES PLACES DE VILLAGES
Esmery-Hallon, Laucourt et Pissy
Ces pierres dont il est difficile de donner leur origine en même temps que leur âge proviennent le plus souvent du terroir de la commune. Leurs mystères, qui attirent toujours les hommes, risquent de continuer à fasciner pendant longtemps encore les générations qui vont suivre.
PIERRE AU CIMETIÉRE DE BOUSSICOURT
Boussicourt ( canton de Montdidier) dispose d'un cimetière sur les hauteurs du village depuis plus d'un siècle. Cette étrange pierre en forme de cube fait sans doute partie d'une sépulture. Le trou au milieu de cette pierre entouré de petites croix est l'objet de notre recherche.