.......FAÇADES DES EGLISES..... .....ET DES MAISONS EN PAYS .................DE SOMME .............
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Façades latérales de l'église de Saint-Valery-sur-Somme: damier de pierre et de silex, décor caractéristique de la Picardie maritime
L'ETOILE: une façade originale. Photo de Jacques Fouré
Saint-Valery-sur-Somme: les maisons fleuries d'un ancien quartier de pêcheurs: le Courtgain, si bien décrites par Robert Mallet dans son roman "les Rives incertaines"
NIBAS: la restauration d'une maison picarde avec sa porte charretière et son puits
Une superbe mosaïque de briques pour les dépendances de l'ancien château de DOMVAST
Quelques maisons normandes en Picardie: BETTEMBOS, ORIVAL, GUIBERMESNIL
Façades de maisons rurales
Façades de maisons urbaines
Amiens
Au 98 de la rue Saint-Fuscien à Amiens, un pavillon tout en brique, avec ses pignons à pas de moineaux, sa lucarne pendante de forme romane, cache sur sa façade des sculptures d'animaux fantastiques en pierre.
Amiens, 203 et 205 rue Wulfran Warmé à Amiens
Ces deux bas-reliefs sur des maisons typiquement amiénoises sont l'œuvre de Julien Lotiquet (1853-1913), ce sculpteur méconnu dont nous sommes en train de recenser le travail, grâce à l'inventaire réalisé par Jacques et Pierre Foucart (Eklitra, bulletin trimestriel N° 1, 1997)
Ces maisons sont financées, en 1912, par la Caisse ouvrière Sainte-Anne. les panonceaux sont ornés de fruits et de volutes, complétés par cette devise: "Fructus Laboris" ou "les Fruits du Travail".
Maisons à colombages dans le Vieux Saint-Valery
Berneuil: que c'est triste une maison qui meurt...
C'est une vieille grange, comme toutes celles qui bordent les rues des villages d'ici. Avec ses murs de guingois en torchis, de grandes ouvertures à volets de bois, et de plus petites sous le toit. Son toit de tuiles la protège encore un peu... Le temps, la pluie, le gel, le soleil, l'indifférence ont commencé à grignoter patiemment son mur qui fut si beau, si propre, si blanc. Parce qu'il y a longtemps, des gens vivaient ici. Ils étaient fiers de leur travail, de la sueur qu'ils donnaient à la terre, aux champs, aux prés, fiers de la paille et du foin qu'ils rentraient dans la grange chaque été, fiers des enfants qui naissaient dans leur maison, du puits au milieu de la cour, de l'étable, des bêtes qui leur donnaient bien du travail.
Aujourd'hui, la vieille grange essaie encore de raconter ce temps de joies et de chagrins, de belles moissons, d'années de misère, de naissances et de trépas, de chansons et de larmes... de l'odeur de la paille et du fumier, des saisons et des jours. Mais tristement elle renonce, peu à peu, attendant que quelqu'un peut-être vienne reconstruire son mur en beau et solide torchis, son toit en tuiles pimpantes, plutôt que de la laisser s'écrouler, inexorablement.