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..........AMIENS INSOLITE........

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Les deux clous en bronze doré de la place Notre-Dame

 

Les deux clous en bronze doré de la place Notre-Dame

 

Depuis le 25 mai 2018, deux clous en bronze doré intriguent les visiteurs qui se rendent à la Cathédrale.

 

Le premier clou est situé à l’entrée de la place Notre-Dame quand on vient de la rue Dusevel.

 

Le deuxième au bord de l’allée centrale de la même place.

 

Ces deux clous sont des marqueurs sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle avec sur le premier la silhouette du Mont-Saint-Michel et le bâton du pèlerin, sur l’autre on reconnait facilement la coquille Saint-Jacques du marcheur.

 

Source : JDA n°877 du 22 mai 2018

La silhouette du Mont Saint-Michel avec le bâton du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle
La silhouette du Mont Saint-Michel avec le bâton du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle
La cèlèbre coquille du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle
La cèlèbre coquille du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle

Saint Geoffroy sur la façade de l'Hôtel de Ville- Amiens

Sur la façade de l’Hôtel de ville d’Amiens, sont érigées plusieurs statues en pied, au niveau du premier étage. Au-dessus, de chaque côté de l’horloge, se trouvent la statue de Geoffroy et de Louis VI, le premier est évêque d’Amiens, de 1104 à 1115, et sera ensuite appelé saint Geoffroy. Le deuxième est le roi de France, Louis VI dit Louis le Gros, cinquième roi de la dynastie des Capétiens , a exercé sa charge de 1109 à 1137.

Et l’on peut s’étonner de la présence d’un saint évêque au sommet de la façade de cet hôtel de Ville, réaménagé complètement à partir de 1856. Voici l’explication :en 1112, les Amiénois décident de s’affranchir de la domination qu’exerce sur eux, le comte Enguerrand de Boves. L’évêque Geoffroy appuie les requêtes des bourgeois d’Amiens et sollicite l’aide du roi Louis VI le Gros. Amiens obtient finalement sa charte, en 1117 et peut alors construire son beffroi.

Sources : « Hagiographie du diocèse d’Amiens » par l’abbé Corblet, tome 2 et «Notices sur les Evêques d’Amiens » par Edmond Soyez.

Le portrait d'Albert 1er, roi des Belges

Mail Albert 1er
Mail Albert 1er
Plaque de cuivre avec le portrait d'Albert 1er, roi des Belges
Plaque de cuivre avec le portrait d'Albert 1er, roi des Belges

Amiens : le Mail Albert 1er

Le Mail, nous dit Paule Roy, dans son histoire des rues d’Amiens, tome 7, p.9, était le nom donné à cette promenade de la ville, où des ormes avaient été plantés le long du rempart au 17e siècle.

Vers 1935, le boulevard du Mail prit sa dénomination actuelle en hommage au roi des Belges, Albert 1er. Surnommé le roi-chevalier, il a été victime d’un accident mortel en escaladant la barre rocheuse de Marche-les-Dames, en 1934. Il avait 59 ans.

Le gouvernement belge envoie alors à la ville d’Amiens, le portrait du roi gravé sur une plaque de cuivre par le sculpteur Jacques Marin. Cette plaque apposée sur l’immeuble qui fait l’angle avec la rue de la République y figure toujours, en 2014.

Les trois Vierges du centre ville- Amiens

La Vierge du Beffroi est de Ramboue
La Vierge du Beffroi est de Ramboue
La Vierge du Logis du Roy
La Vierge du Logis du Roy
La Vierge de la maison du Sagittaire
La Vierge de la maison du Sagittaire

Les trois vierges du centre ville-Amiens 

Selon certains historiens, le Logis du Roy aurait été construit à la demande de François 1er qui devait l’habiter lors de ses séjours dans notre province.

La maison du Sagittaire était autrefois rue des Vergeaux. On doit cette construction au riche marchand drapier, Jehan Bultel.

La construction du Beffroi remonte au début du 12° siècle quand le roi Louis VI le Gros, aidé par l’évêque Geoffroy, signe une charte donnant à la ville d’Amiens son indépendance.

Ces trois monuments ont en commun de posséder sur leur façade, une Vierge à l’Enfant, sans doute plusieurs fois remplacée, mais toujours présente, en 2013.

Avant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, en 1905, le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel n’étaient pas si distincts qu’aujourd’hui et les bâtiments publics affichaient certains signes religieux.

Au milieu du 20° siècle, les signes sacrés sont assimilés quelquefois à des signes profanes, et les propriétaires se dédouanent en faisant une simple référence au Patrimoine. Les Vierges du centre ville sont donc regardées comme des éléments de ce Patrimoine avant d'être considérées comme des statues religieuses devant lesquelles on se recueille.

 

Un blason, rue des Louvels

 

 

Dans le cercle rouge, (photo de droite) se trouve le blason de Pierre Sabatier, évêque d'Amiens de 1654 à 1733.

Blason de l'évêque Pierre Sabatier-    Ph: José Gulesserian
Blason de l'évêque Pierre Sabatier- Ph: José Gulesserian

Le chevron, les trois coquilles, le chef avec une croix n’ont pas fait hésiter, le spécialiste des blasons, notre ami Jacques Dulphy, qui nous a livré le titulaire de ce blason : Pierre Sabatier, (1654-1733), évêque d’Amiens de 1707 jusqu’à sa mort. Une comparaison avec les armes de son tombeau élevé dans le transept nord de la cathédrale ne laisse planer aucun doute.

Edmond Soyez nous apprend dans « Notices sur les Evêques d’Amiens » que l'évêque Pierre Sabatier a désigné dans son testament, comme légataire universel, les hôpitaux d'Amiens et a contribué largement à édifier l'hôpital des Incurables situé à l'origine, rue de Beauvais, et transféré, vers 1860, rue des Louvels. De quand date ce blason ? Deux hypothèses : il pourrait avoir été sculpté sur la façade du premier hôpital, et dans ce cas, il aurait été transféré sur le nouveau. On a pu aussi vouloir rendre hommage à l’évêque bienfaiteur et sculpter un nouveau blason lors de la construction du nouvel hôpital, vers 1860. 

La première pierre de la Bibliothèque

Bibliothèque d'Amiens-Rue de la République
Bibliothèque d'Amiens-Rue de la République
Première pierre de la Bibliothèque- Ph: José Gulesserian
Première pierre de la Bibliothèque- Ph: José Gulesserian

Bibliothèque Municipale d'Amiens- Rue de la République-

Dans le rectangle rouge, sur une pierre est sculptée en relief, la date de 1826. Entre "18" et "26", figure un arbre symbole de la Connaissance et du Savoir. Nous sommes en face de la première pierre de la Bibliothèque, qui fut construite par l'architecte, Auguste Cheussey (1781-1857), à la place de l'ancienne abbaye de Moreaucourt.

Source: le Nouvel Amiens, ouvrage collectif, p.109

Les Cinq Zodiaques amiénois

Bibliographie:  Astronomie et Beaux-Arts en Picardie, par André Le Boeuffle, Bulletin de la SAP, 4° trimestre 1998.

- le zodiaque de la Cathédrale, sous forme de quadrilobes sculptés dans le soubassement

- l'horloge du Musée de Picardie, rue de la République

- l'horloge de l'Hôtel de Ville

- la rosace de l'église Saint-Rémi

- la peinture du salon de l'Hôtel de Berny

A la Cathédrale d’Amiens

Sous le signe du Capricorne, en décembre, on tue le cochon suspendu la tête en bas au-dessus du saloir. Le verseau évoque un banquet, en janvier. Les poissons représentés sont ceux de nos étangs : un brochet effilé et une carpe arrondie. En février, un vieillard se réchauffe au coin du feu. Pour le signe du bélier, en mars, le paysan bêche sa vigne. En avril, le Taureau est associé à la chasse. Les Gémeaux de mai forment un couple d’amoureux tandis qu’un personnage barbu se repose à l’ombre des arbres. Avec le crabe, nous sommes arrivés au mois de juin et le paysan fauche les foins. En juillet, sous le signe du Lion, on coupe le blé à la faucille. En août, on bat la récolte au fléau sous le médaillon de la Vierge. La Balance de septembre, associée à la cueillette des fruits est tenue par une gracieuse jeune fille. Octobre se transforme en Scorpion, c’est le moment de fouler le raisin dans la cuve. Le Sagittaire de novembre est représenté par un bipède, selon une tradition très ancienne. Le dernier signe du zodiaque, le Capricorne, représentant le geste auguste du semeur, prépare le cycle de l’année suivante. Tel est donc ce magnifique calendrier réaliste et poétique, dépeignant les efforts et les joies de la vie rurale à l’époque médiévale.

Deux autres zodiaques à Amiens font le tour des horloges, d’un côté au Musée de Picardie, de l’autre à l’Hôtel de Ville.

1) Au Musée :

Deux génies ailés surmontent l’horloge. A gauche, la Nuit a son flambeau baissé, tandis que le Jour, à droite, a son flambeau levé.

Habituellement, la séparation culminante se trouve entre Cancer et Gémeaux. Ici, elle se fait entre Lion et Cancer. Il s’agit là de mettre à l’honneur le régime bonapartiste (Napoléon 1er était né sous le signe du Lion, le 15 août 1769). Autre particularité : les signes du Zodiaque gravés en creux, par les frères Duthoit, apparaissent dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

2) A l’Hôtel de Ville

Le cercle zodiacal de l’horloge est l’œuvre d’Athanase Fossé. Contrairement au Musée, les signes tournent dans le sens des aiguilles d’une montre, ce qui correspond à la marche du soleil au cours de l’année. Autre différence par rapport au Musée : les signes sont ici minutieusement sculptés en relief.

Eglise Saint-Rémi d'Amiens
Eglise Saint-Rémi d'Amiens

Le quatrième zodiaque est celui de l'église Saint-Rémi, ancienne église des Cordeliers. Il nous est donné par la belle rosace flamboyante et ne se voit donc qu'à l'intérieur de l'édifice, aujourd'hui fermé au public.

C'est un des rares zodiaques avec celui de l'église St-Sépulcre de Montdidier qui apparaît ainsi sous la forme de vitraux, dans nos églises de Picardie. Le "Profane" en cette fin du 19° siècle côtoie le "Sacré".

Le cinquième zodiaque apparaît sur des peintures qui décorent une pièce de l’Hôtel de Berny, ancien Hôtel des Trésoriers de France, rue Victor Hugo.

Au 2, rue Charles Dubois à Amiens  

Au sommet de la tour Jules Verne, trône depuis 2005, une sphère dite armillaire (du latin armilla=bracelet). Cette représentation en mouvement de la sphère céleste sous forme d'assemblage de cercles est censée nous montrer de manière théorique le mouvement apparent des étoiles autour de la Terre et du Soleil. On doit le couronnement de cette tour à l'auteur belge de bandes dessinées: François Schuiten qui a en même temps signé la grande fresque en trompe-l'oeil qui habille le mur mitoyen de la maison Jules Verne et qui évoque les voyages autour du monde.  

La crèche Jules Verne- Rue Charles Dubois- Ph: Magali
La crèche Jules Verne- Rue Charles Dubois- Ph: Magali
La crèche Jules Verne- Ph: Magali
La crèche Jules Verne- Ph: Magali
Royal de luxe à Nantes- Juillet 2012
Royal de luxe à Nantes- Juillet 2012

Au 79 de la rue Charles Dubois à Amiens

Au printemps 2010, François Delarozière, «plasticien-mécanicien» a fabriqué et installé un portail surmonté d'une grande arche pour la crèche Jules Verne au 79 de la rue Charles Dubois à Amiens.

Petit clin d’œil de l’histoire : François Delarozière et sa compagnie «La Machine» sont basés à Nantes, ville natale de Jules Verne, où l’attraction, à la pointe de l’Ile de Nantes, est le grandiose éléphant mécanique qui avait parcouru le centre-ville d’Amiens, en 2005, lors de la célébration de l’année Jules Verne.

 

A l'angle de la rue des Otages et de la rue Allart, on peut observer la pierre commémorative de la reconstruction, pour rappeler que le 13 juillet 1946, l'énorme chantier du siècle a  commencé.

Sur la porte du Beffroi, à l'arrêt de la moulure de l'archivolte, figurent deux sculptures miniatures de personnages. A gauche, René Lamps, maire d'Amiens (1971-1989) a sa casquette vissée sur le crâne et sa faucille sur le ventre. A droite, Gilles de Robien, les cheveux en arrière porte un habit ample et des socques. Une manière facétieuse de rappeler que la restauration du Beffroi a commencé sous le mandat de René Lamps  (maire communiste) pour s'achever sous celui de Gilles de Robien (maire de droite) de 1989 à 2002, puis de 2007 à 2008. 

Amiens- Socle de la statue de la Vierge au Beffroi
Amiens- Socle de la statue de la Vierge au Beffroi

Au Beffroi, le socle de la Vierge à l'enfant a reçu des feuilles de vigne et des grappes de raisin. Et le même sculpteur toujours aussi facétieux a ajouté un bel escargot.

Le grès de la façade arrière de l'Hotel de Ville
Le grès de la façade arrière de l'Hotel de Ville

 

 

La pierre mystérieuse 

 

Cette pierre est un grès brut sculpté d'une fleur de lis portant la date de 1551. Il est incrusté dans la façade arrière de l'Hôtel de Ville d'Amiens. Mais pourquoi ce grès situé à environ 1,50 mètre du sol a t'il été scellé à l'envers?

Ce qui reste de l'ancienne numérotation

Rue Porion- Amiens
Rue Porion- Amiens

Rue Porion................................Rue de la République........................

Albéric de Calonne dans son histoire de la ville d’Amiens (tome 2, p. 372) écrit :

« L’ordonnance militaire du 1er mars 1768, qui prescrivait de numéroter les maisons, afin de rendre plus facile la répartition du logement des troupes, reçoit son exécution, en 1775 ». En exergue, l’auteur nous donne quelques exemples de maisons qui portent encore cette numérotation.

Jacques Foucart et M.Leclercq ont fait le même exercice, un siècle après et donnent le résultat de leurs recherches dans le bulletin de la SAP du 3° trimestre 1998. On commence par la rue des Rabuissons, aujourd’hui : Rue de la République qui était numérotée de 1 à 35. Il reste encore le chiffre « 09 » qui est devenu le 56 rue de la République. La rue la plus prolifique est la rue Porion avec 5 numéros. Les numéros 4644 et 4645 photographiés ci-dessus correspondent aux numéros 8 et 10 actuels.

On en trouve encore dans les rues suivantes : rue Gresset, résidence Stengel, rue de Metz l’Evêque (N°6), rue des Augustins (N°3), rue Victor Hugo (N°19 et 22) et rue de l’Amiral Courbet (N° 61).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rue de l'Amiral Courbet

 

Sous la magnifique console sculptée, figure le N° 4974, qui correspond aujourd'hui au N° 61

 

 

 

 

 

 

 

Rue Victor Hugo

 

Légèrement à droite de la sculpture, on distingue encore, le N° 492 qui correspond en 2011, au N° 19 de l'ancienne rue Saint-Denis

A l'actuel N° 22 de la rue Victor Hugo, le N° 1943 est toujours gravé dans la pierre.

Au 23, rue de la Queue de Vache, aujourd'hui rue Bélu, devenue la rue des restaurants de Saint-Leu. Nous sommes ici chez Marie-Madeleine Duquef, auteur de "Ch' l'Amassoèr", dictionnaire indispensable pour se familiariser avec le "picard" de l'Amiénois. L'irréductible "Tchotchotte" a résisté contre vents et marées à tous les assauts des promoteurs immobiliers qui voulaient transformer son N°23 en commerce et affiche fièrement ses origines: "Tchotchotte d'el tcheue d' vaque".

Quai Bélu

En 2010, le bistrot "la Queue de Vache" a définitivement fermé ses volets. En 2011, le Coq a remplacé la Vache et il s'agit d'un" Coq d'Or".

Au 177 de la rue saint-Fuscien, un sculpteur anonyme a fixé dans la pierre "Bertrand" le singe et "Raton" le chat. Ils semblent tout droit issus de la fable"Le singe et le chat" de La Fontaine. 

62, rue des Fusillés, la maison au chat

Le boulevard des Fusillés longe le canal de la Somme dans le prolongement du Boulevard des Célestins. Son nom provient des patriotes amiénois fusillés dans les fossés de la Citadelle toute proche, pendant la seconde guerre mondiale.

La façade insolite du N°62 doit son nom au chat qui se trouve dans une niche au-dessus de la porte d'entrée et qui semble rechercher la tête de l'homme qui forme le socle de la niche. D'autres éléments de style gothique ornent cette façade avec des arcs en accolade par exemple. Une des caractéristiques de cette fin du 19° siècle est d'emprunter aux époques précédentes avec un mélange des styles.

Rue Porion à Amiens
Rue Porion à Amiens
Amiens- Rue Jules Lardière
Amiens- Rue Jules Lardière

 

 

 

 

2, Rue Jules Lardière

 

 

Jacques Foucart nous apprend que cette sculpture, qui était autrefois, rue des Sergents, est à l'initiative de Charles Miné, en 1760. Le propriétaire fait appel à l'architecte Joseph Christophle et au sculpteur Jean-Baptiste Dupuis.

On peut admirer l'expression de l'Atlante, ce colosse condamné par le Dieu Atlas à porter la voûte céleste sur ses épaules. Le poids du balcon provoque un rictus d'effort chez le colosse qui se mord les lèvres.

Source: Bulletin de la SAP, 4° trimestre 1987.

 

La restauration de cette façade et de l'"Atlante" a été effectuée, en 2001.

Cliquer pour agrandir la photo et apprécier le détail de la sculpture.

 

2, rue Jules Lardière

Sur la plaque de marbre est inscrite l'histoire de cette maison, qui porte le N° 4778, correspondant au N° 57, de la rue des Sergents.

32, boulevard de Belfort

L'Atlante du 2 rue Jules Lardière ne doit pas nous faire oublier celui moins connu et beaucoup plus récent du Boulevard de Belfort. Les ressemblances sont nombreuses. Ils sont tous les deux recouverts d'une peau de lion. Un des premiers travaux d'Hercule consiste à  se revêtir la peau du lion Némée de telle sorte que la tête de la bête devienne un casque.
L'Atlante est un terme grec qui désigne une figure humaine destinée en 'architecture à soutenir une colonne ou un pilier; on l'appelle ainsi par allusion au mythe d'Atlas, qui portait le ciel sur ses épaules.

Sur le parvis de la Cathédrale

La "clopeuse statufiée", comme l'a appelé un étudiant sur son blog, est une statue que l'on doit au ciseau d'Albert Roze. Elle est sculptée directement sur le rebord du pignon de la Maison du Pèlerin, située en face à la Cathédrale.

Il s'agit de sainte Ulphe, à qui il manque une partie de l'index et de la main. Avec son index sur les lèvres, elle impose silence aux grenouilles du Paraclet qui importunaient Saint-Domice, pendant la nuit. La statue abritée sous un dais repose sur un socle décoré de plantes aquatiques et d'une grenouille. (légende de Ste-Ulphe)

Amiens- Rue Cormont
Amiens- Rue Cormont

Rue Cormont : un pispala

Cette rue longe la cathédrale, côté sud et permet de découvrir dans un recoin cette construction qui semble ne pas avoir de nom. Il est important de protéger notre cathédrale de toutes les urines et cet édicule est certainement plus efficace qu'un panneau d'interdiction. Avant de découvrir le vrai nom, nous vous proposons pour la circonstance un néologisme: "le pispala"

6, rue Daire- Amiens
6, rue Daire- Amiens

 

 

 

 

6, rue Daire

 

La rue, qui se trouve près de la gare, doit son nom à Louis-François Daire (1713-1792), moine de la congrégation des Célestins d'Amiens et qui a beaucoup écrit sur l'histoire de notre Picardie, notamment une histoire d'Amiens en 2 tomes.

 

Entre deux fenêtres, sur une plaque de granit est fixé ce zouave en métal qui pourrait être un souvenir de la guerre de 1870 ou de la première guerre mondiale.

Les cinq têtes sculptées de la Maison du Pèlerin- Parvis de la Cathédrale

Emotions de pélerins

Plongé dans la stupéfaction et l'étonnement, que regarde celui-ci(1) ?

Qui semble attrister l'homme aux grands yeux tournés vers le ciel(2)?

Mais que le suivant convoite avec gourmandise(3)...

Et quelle joie aux yeux rêveurs et aux lèvres souriantes de ce ravi(4)...

Empreint le visage de notre dernier pèlerin d'une adoration éternelle ? (5)

Au 157 de la rue Vulfran Warmé
Au 157 de la rue Vulfran Warmé

Au 157, de la rue Vulfran Warmé, cet endroit de la rue était occupé autrefois par des cultivateurs.Celui-ci avait peut être quelques pieds de vignes qui lui ont donné l'idée de décorer son linteau de porte. En fait de sculptures, il s'agit de béton coulé dans un moule, mais peu importe, l'effet est surprenant.

Rue des Marissons- Amiens- Photo Magali
Rue des Marissons- Amiens- Photo Magali

 

 

 

 

 

 

 

Rue des Marissons

 

Observez bien cette enseigne toujours en place, à défaut de vous arrêter pour goûter cette cuisine soignée ! ! ! et admirez le chef cuisinier ! !

Rue de la Demi-Lune- Photo: Magali
Rue de la Demi-Lune- Photo: Magali

 

Rue de la Demi-Lune- Amiens (Quartier Saint-Roch)

Cette rue commence au Boulevard Garibaldi et se termine au Boulevard des Fédérés. Une Demi-Lune était un ouvrage avancé dans une fortification. Ce nom est donc parfaitement compréhensible puisque les murailles montaient de la Somme jusqu'à l'actuelle place du Maréchal Foch. (Paule Roy, les rues d'Amiens, tome 10)

Ces figurines qui sont au premier étage d'une maison amiénoise sont en poudre de grès.

56, rue Laurendeau- Amiens- Ph: Magali
56, rue Laurendeau- Amiens- Ph: Magali

 

 

 

 

 

 

Au 56 de la rue Laurendeau- Amiens

 

Joël Molière, sculpteur et archéologue, a fixé ces statuettes de pierre au premier étage de sa maison: une simple et tendre représentation de la famille, où l'homme ressemble étrangement au sculpteur.

Rue de Cagny- Amiens
Rue de Cagny- Amiens

 

Amiens : 260, rue de Cagny (maison du gardien du cimetière St-Acheul) 

 

L’avertisseur d’incendie, toujours en place en septembre 2012, était relié à une cloche, qui alertait le voisinage et les pompiers chargés du secteur. C’était l’époque où l’on ne craignait ni les pannes de téléphone, ni les appels intempestifs.

La rue d'Enfer à Renancourt- Quartier d'Amiens
La rue d'Enfer à Renancourt- Quartier d'Amiens

 

 

 

 

 

Quartier d'Amiens, rue d'Enfer à Renancourt

 

Ici à Renancourt, la belle petite église du 18° siècle, dédiée à Ste-Marie-Madeleine vient de subir le ravalement de sa façade.

Les paroissiens avisés, et n'écoutant que leur courage, doivent passer par cette rue (pavée de bonnes intentions), afin de mériter, bien plus que d'autres, leur Paradis !

Au 222 de la rue Eloi Morel à Amiens- Ph: Gérard Martel
Au 222 de la rue Eloi Morel à Amiens- Ph: Gérard Martel

 

 

 

Amiens

 

 

Au 224 de la rue Eloi Morel,

Cette maison a conservé son boulet de canon incrusté dans la façade, datant de 1870. La trouvaille appartient à Gérard Martel. 

Amiens- rue de Condé
Amiens- rue de Condé

Nous sommes ici dans la rue de Condé, qui nous conduit au port d'Aval. Après la dernière guerre, tout a disparu à l'exception de l'hôtel de Morgan, que nous voyons ici. De cet hôtel prestigieux, il ne reste que le rez-de-chaussée et la porte centrale encadrée de puissants culots. Les tourelles ont disparu lors de la dernière guerre.

En agrandissant la photo, vous trouverez le côté insolite: les chiffres romains qui correspondent à la date de construction: 1493. D'autres chiffres, arabes cette fois-ci: le N° 1844 a été gravé, en 1775, lorsqu'on a affecté les premiers numéros de la ville sur les immeubles (voir-ci-dessus).

Amiens- Rue des Trois Cailloux
Amiens- Rue des Trois Cailloux

 

 

 

Patrimoine éphémère: Amiens, rue des Trois Cailloux

 

Le petit cheval blanc tout harnaché de rouge, n'est ni une girouette, ni une enseigne, ni un épi de faitage. Juché sur son manège doré, il galope fièrement dans le grand ciel bleu de l'été, et sa crinière de cobalt s'envole dans le vent. L'orgue de Barbarie nostalgique ne lui fait plus tourner la tête et personne ne le chevauche plus. Il est la flèche d'un monde enchanté, du rêve et de la joie, du souffle d'une valse et des cris des Lison, des Manon et autres Suzon...

 

Le bar Manneken-Pis- Ph: Magali
Le bar Manneken-Pis- Ph: Magali

Le Manneken-pis amiénois

Situé au 4 rue des Bondes en plein coeur du quartier Saint-Leu, "le Manneken-Pis" amiénois, pâle copie de son cousin bruxellois, est loin d'avoir sa renommée. Peut être faut-il qu'il se transforme en fontaine et arrose les passants pour devenir célèbre?

Amiens-296, route de Rouen- Photo: Magali
Amiens-296, route de Rouen- Photo: Magali

Au 296 de la route de Rouen à Amiens, se trouve cette façade en briques de parement. Nous devons ces sculptures en céramique au talent de Bernadette Sulmont, épouse Lhote.


Au 65 de la rue Delpech à Amiens, on peut admirer cette curieuse clé de voûte. Mais le plus insolite est encore la sculpture d'un petit monstre à l'allure de chauve- souris qui vous observe quand vous franchissez la porte. Vous n'apercevez cette sculpture que si vous levez les yeux vers le ciel.

Merci M. Kandelaft


A deux pas de la Cathédrale, sur le petit chemin qui longe l’ancien palais épiscopal transformé aujourd’hui en école supérieure de Commerce, se trouve encore l’inscription qui permettait au personnel de l’Evêché de contacter directement Monseigneur.                                         Merci à Dominique Lemaire

Au coeur de la ville d'Amiens- Ph: Anne Bamière
Au coeur de la ville d'Amiens- Ph: Anne Bamière

Dans la vitrine de la librairie Martelle, rue des Vergeaux


Le chat et la souris

Une souris en eut assez

D’être pourchassée

Et décida de se venger

Armée d’une hache,

Elle attendit le chat bravache.

Lors d’une nuit sans lune,

Pour assouvir sa rancune

Elle porta au bel animal

Sans état d’âme, le coup fatal.

Moralité :

Méfiez-vous

D'un plus petit que vous


Amiens- Rue des Majots
Amiens- Rue des Majots

Amiens, au N° 20 de la rue des Majots

La rue des Majots coupe la rue de la Plumette et la rue Edouard David qui

mène au théâtre des Cabotans. Avec des noms aussi folkloriques, pas de doute possible, nous sommes bien au cœur du quartier Saint-Leu.

Au N° 20 de la rue des Majots, la maison dite des Indiens cache ses

colombages sous un enduit de torchis. Elle s’appelle ainsi en raison des abouts de poutres sculptés, dont les têtes s’apparentent davantage aux bouffons et aux troubadours du Moyen Âge, qu'aux Indiens. 

                                                                                           Merci à Magali