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------ABBEVILLE INSOLITE-------

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ABBEVILLE: dans la vitrine d'un antiquaire

Objet insolite dans une vitrine abbevilloise
Objet insolite dans une vitrine abbevilloise

ABBEVILLE: Merci à Jacques Fouré pour nous avoir decouvert cette plaque que beaucoup de gens ignorent et qui honore un grand savant abbevillois: Jacques BOUCHER DE PERTHES

Le dessin d'une cage en fer sur la place Saint-Pierre d'Abbeville

Ce dessin se trouve dans les archives du Musée de Picardie.  Voici le commentaire: "Cage en fer sur la place Saint-Pierre d'Abbeville, près du corps de garde, destinée à renfermer les filles publiques". Et l'horreur atteint son paroxysme avec ces derniers mots: "On pouvait la faire tourner".

Est-ce seulement un dessin? Cet objet a t'il servi? On a du mal à imaginer que les hommes aient été aussi affreux.

La statue de Godefroy de Bouillon sur la façade de l'église Saint-Sépulcre d'Abbeville

Statue de Godefroy de Bouillon- Eglise Saint-Sépulcre d'Abbeville
Statue de Godefroy de Bouillon- Eglise Saint-Sépulcre d'Abbeville

Godefroy de Bouillon

  Les statues que l’on trouve à l’intérieur ou à l’extérieur des églises représentent généralement la Vierge, le Christ, des saints et des saintes. L’église du Saint-Sépulcre d’Abbeville abrite sur son transept sud, à l’extérieur, une statue du célèbre croisé Godefroy de Bouillon, né en 1058 dans l’actuelle Belgique et mort le 8 juillet 1100 à Jérusalem. Ce chevalier franc, duc de Basse-Lotharingie, et premier souverain du royaume de Jérusalem, refusa le titre de roi pour celui, plus humble, d’avoué du Saint-Sépulcre. 

 

Godefroy de Bouillon a son bouclier dans la main gauche et son épée dans la main droite. Il déploie une oriflamme sur laquelle est inscrit le cri de ralliement des croisés : « Dieu le veut ». Nous sommes en 1099, Godefroy de Bouillon , à la tête des croisés, porte la guerre en Palestine et délivre les lieux saints où se trouve le Sépulcre (le tombeau du Christ) ce qui justifie sa présence sur les murs de l’église. 

Supprimer cette statue serait une injure à l’Histoire et ne servirait à rien. Les iconoclastes de tout bord et de toutes les époques n'ont su faire qu'une chose, détruire le Patrimoine. Ne touchons pas à notre Histoire, rien ne justifie la violence.

Portail de la Collégiale Saint-Vulfran: ABBEVILLE

Abbeville: quatre visages expressifs sur la porte principale de la collégiale Saint-Vulfran: témoignage du travail des huchiers picards.

ABBEVILLE: Parc de la Bouvaque

Merci à Gégé d'Oisemont pour ces postes d'observation insolites

ABBEVILLE

Photo: Hubert de Mython
Photo: Hubert de Mython
Photo: Hubert de Mython
Photo: Hubert de Mython

Rue LEDIEN

Rue du Prayel

Rue du Prayel Abbeville
Rue du Prayel Abbeville

De jeunes talents  ont signé cette fresque dédiée à Alfred Manessier. Nul doute que cette récente initiative  est une invitation pour se rendre à l'église Saint-Sépulcre  et une contribution au développement de l'art dans la cité abbevilloise

                                                                                      Merci à Hubert de Mython

Rue du Pont de Boulogne

Les curieuses têtes en bois de la rue du Pont de Boulogne à Abbeville

Rue des Carmes: petite  statue d'un évêque en bois

Rue des Carmes- Photo: Hubert de Mython
Rue des Carmes- Photo: Hubert de Mython

Eglise Saint-Gilles

Abbeville: les mascarons de l'église Saint-Gilles- Photo:  Pascal Brassart, architecte
Abbeville: les mascarons de l'église Saint-Gilles- Photo: Pascal Brassart, architecte

En architecture, le mascaron est un ornement représentant une figure humaine ou animale, dont la fonction est uniquement décorative.

Dans le cas de l'église Saint-Gilles d'Abbeville, on peut penser que le sculpteur, faisant fi de toutes les règles, a laissé vagabonder son imagination.

...suite mascarons de l'église Saint-Gilles-Abbeville
...suite mascarons de l'église Saint-Gilles-Abbeville
La gare d'Abbeville
La gare d'Abbeville
Le clocheton de la gare d'Abbeville
Le clocheton de la gare d'Abbeville

 

 

La Gare d’Abbeville, dont les travaux s’échelonnent de 1855 à 1862, est un des rares bâtiments de la ville, à avoir traversé deux grandes guerres sans grand dommage.

Construction légère en brique, son toit est surmonté d’un élégant clocheton qui évoque les stations balnéaires en vogue sur la côte picarde comme le Crotoy ou Mers-les-Bains, mais aussi les usines textiles de la fin du 19e siècle qui voient le jour dans toute la vallée de la Somme.

Récemment restaurée, la gare est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 28 décembre 1984.

Le biface du Lycée Boucher de Perthes
Le biface du Lycée Boucher de Perthes

 

 

 

 

 

Lycée Boucher de Perthes- Abbeville

 

Situé devant l'entrée du Lycée, ce biface de type acheuléen symbolise l'oeuvre de Boucher de Perthes (1788-1868).  Notre abbevillois, dont les travaux furent à son époque controversés est l'un des fondateurs de la Préhistoire.

Aujourd'hui, le biface, que les élèves surnomment irrespectueusement l'endive, reçoit les coeurs et les flèches de Cupidon avec les graffiti du 21e siècle.

 

Rébus sur façade

Abbeville- Rue des Carmes
Abbeville- Rue des Carmes

Amusant ce rébus, sur la façade d'une maison, rue des Carmes.

- Y entres-tu?  Si tu y entres, j'y entrerai.

Abbeville- Collégiale Saint-Vulfran

Abbeville-Collégiale Saint-Vulfran
Abbeville-Collégiale Saint-Vulfran

Sur la balustrade , côté est, de la collègiale Saint-Vulfran, figurent les portraits de huit personnages qui ont participé aux travaux de restauration, entre 1865 et 1890. Micheline Agache nous confirme les noms de ces personnes avec leur fonction dans "Abbeville, autrefois". De gauche à droite: Massénot, architecte; Folie, entrepreneur; Ringard, appareilleur; Lépinoy, sculpteur; Pierre Sauvage, maire; Cahon, dessinateur: Crusel, président du Conseil de Fabrique; et Voclin, archiprêtre.

Sculpture extérieure- Collégiale Saint-Vulfran à Abbeville
Sculpture extérieure- Collégiale Saint-Vulfran à Abbeville

Fantaisie du sculpteur. Placée à presque six mètres de hauteur dans un angle, cette sculpture d'un contorsionniste est pour le moins insolite, avec un mélange de sensualité et d'imaginaire quand les pieds deviennent des griffes.

On pouvait imaginer que ces gargouilles, représentées par des animaux fantastiques étaient de sexe féminin. Celle de la Collégiale d'Abbeville, à n'en pas douter, est de sexe masculin, comme celle du Beffroi, serait-ce le même sculpteur?

Monument du Chevalier de la Barre

Bibliographie: Marc Chassaigne, Le procès du Chevalier de la Barre,  1920

Monument dédié au Chevalier de la Barre
Monument dédié au Chevalier de la Barre

Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre fut condamné en 1766 pour avoir dégradé la statue du Christ sur le pont neuf d'Abbeville, chanté deux chansons irrespectueuses et être passé à côté d'une procession sans se découvrir et sans s'agenouiller...Pire, on découvre à son domicile le Dictionnaire Philosophique de Voltaire et des livres érotiques...Il deviendra une victime du pouvoir et de l'arbitraire de la justice dans laquelle s'investiront les philosophes des Lumières. (On découvrira après sa mort que la statue du Christ avait été endommagée par un accident de charrette)

Ce bas-relief en bronze du sculpteur Raoul Delhomme, exceptionnel de par le réalisme dramatique et la lâcheté des "puissants" qu'il exprime, illustre le martyre du chevalier qui fut torturé et décapité. Le juge et l'avocat semblent rêveurs et détournent le regard; l’homme d'Eglise, une oeillade en coin, se croise les mains; le bourreau, frappe avec force et acharnement scrupuleux sur les pieux qu'il enfonce dans les jambes du malheureux qui se cambre sous la douleur. Son visage dit le désarroi et l'immense souffrance, rendus par le minimalisme des traits. Ses derniers mots auraient été : "Je ne croyais pas qu'on pût faire mourir un gentilhomme pour si peu de chose". Il avait 19 ans.

L'insolite repose ici sur la candeur des personnages qui assistent au spectacle de la torture du jeune chevalier .

Source: Bulletin de la SAP, n° 663 4ème trimestre 2001, p.184.

Bornes d'Octroi

Abbeville: route des Polonais............Route de Rouen...............................

Nous sommes en présence de bornes d'octroi. Celle de gauche, se trouve route des Polonais, sur la petite place du Général Maczek. Celle de droite est à la limite du territoire avec Mareuil-Caubert. A cet endroit précis, il fallait payer une taxe pour rentrer certaines marchandises dans la ville. Ces bornes d'une épaisseur d'à peine dix centimètres sont métalliques et flanquées du blason de la ville.

 

Quai de la Pointe

 

Sur le Quai de la Pointe, là où coule la vieille Somme qui n'est plus navigable depuis la création du canal, subsistent encore une dizaine de ces anneaux d'amarrage pour nous rappeler qu'Abbeville a été longtemps un port important.

Cliquer pour agrandir

A l'angle de la place Clemenceau et la place du Pilori

 

Une vieille maison dite des Arondelles, maison à étage en encorbellement fait l'angle de la place du Pilori avec la place Clemenceau. Sur une console de bois, apparaît la sculpture d'un pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle.

Abbeville
Abbeville

 

 

 

 

 

 

 

A l'angle de la rue des Carmes et de la rue Duchesne de Lamotte, se trouve cette vierge abritée par un petit auvent finement sculpté.

Au restaurant: "L'Etoile du Jour"- Abbeville
Au restaurant: "L'Etoile du Jour"- Abbeville

  Au restaurant: "l'Etoile du Jour", chaussée Marcadé 

Une inscription du 16° siècle, en latin, apparaît dans la frise:

"PAX HUIC DOMUI", qui veut dire: "Paix dans cette maison". Cette phrase est extraite de l'évangile selon Saint-Luc, chapitre 10, verset 5, qui se prolonge ainsi: "Demeurez dans cette maison là, mangez et buvez ce que l'on vous donnera..."

Rue de la Bouvaque
Rue de la Bouvaque

Rue de la Bouvaque à Abbeville

A croire que tous les nains de jardin de l'arrondissement se sont donné rendez-vous ici pour célébrer la fête des nains !

Abbeville- Boulevard de la République
Abbeville- Boulevard de la République

Abbeville- Boulevard de la République- Janvier 2014

Est-ce le fait du hasard ou des Abbevillois qui se sont mis d'accord pour rendre hommage au drapeau de la République?

Porte centrale de la Collégiale Saint-Vulfran
Porte centrale de la Collégiale Saint-Vulfran

Abbeville: la porte centrale de la Collégiale Saint-Vulfran

A l'extérieur, comme à l'intérieur, sur les deux vantaux de la superbe porte en chêne de style Renaissance se trouve cette inscription que l’on traduit ainsi:

« Vierge aux humains, voici la porte d’amour » : premier vantail

« Le Travail est une vertu » : deuxième vantail. Avec une répétition pour que l'on comprenne bien!

Cette porte a été offerte en 1550 par Jehan Mourette, riche bourgeois d’Abbeville, membre de la confrérie de Notre-Dame du Puy. Et comme il était d’usage à cette époque, l’inscription du premier vantail était aussi un jeu de mot : « Vierge aux humains, la porte d’amour…ette ».

A l'extérieur de la Collégiale , la même inscription sur les deux vantaux de la porte centrale
A l'extérieur de la Collégiale , la même inscription sur les deux vantaux de la porte centrale
A l'intérieur de la Collégiale Saint-Vulfran- Sur la grande porte centrale, vantail de gauche
A l'intérieur de la Collégiale Saint-Vulfran- Sur la grande porte centrale, vantail de gauche
A l'intérieur de la Collégiale Saint-Vulfran- Sur la grande porte centrale, vantail de droite
A l'intérieur de la Collégiale Saint-Vulfran- Sur la grande porte centrale, vantail de droite
39, rue Crépin Abbeville
39, rue Crépin Abbeville
41, rue Crépin Abbeville
41, rue Crépin Abbeville

39 et 41 rue Crépin à Abbeville
39 et 41 rue Crépin à Abbeville

 Abbeville- 39-41 rue Crépin

La rue Crépin est une petite rue qui relie la place du Pont des Prés à la

rue de la Tannerie.

Le côté insolite de cette modeste rue bordée de petites maisons, réside sur

deux d'entre elles, dont l’une porte au-dessus de sa porte, à l’endroit où

se trouve la clé de voûte, une tête sculptée qui nous fait penser à « Jean

qui pleure » tandis que l’autre évoque « Jean qui rit ». 

                                                                                 Merci à Hubert de Mython

Lanterne des morts à Abbeville
Lanterne des morts à Abbeville


 

Abbeville- Ancien cimetière de l'église Saint-Gilles

 

Cette lanterne des morts (1) marque la clôture de l'ancien cimetière qui entourait l'église Saint-Gilles.

Construite vers 1870, elle devait selon le père Eugène Monvoisin, auteur d'une monographie de l'église Saint-Gilles (1878), recevoir une statue et une lanterne pour éclairer les jardins du cimetière, à défaut d'éclairer les tombes qui commençaient à disparaître.

(1) En cliquant sur "lanterne des morts", vous obtenez les photos de toutes les lanternes des morts du département.

Rue aux Pareurs- Ph: Sylvie Lemaire
Rue aux Pareurs- Ph: Sylvie Lemaire
Rue aux Pareurs- Ph: Sylvie Lemaire
Rue aux Pareurs- Ph: Sylvie Lemaire

Abbeville- Ph: Dominique Lemaire
Abbeville- Ph: Dominique Lemaire

 

 

 

 

 

Abbeville

Les gonds de la rue aux Pareurs

 

Nous devons ce détail insolite à Sylvie Lemaire observé lors d’une simple promenade, rue aux Pareurs.

Maintenue de chaque côté par des

« mains de fer », la grille est assurément dans de « bonnes mains ».

 

Abbeville, Place d'Armes, devenue Place Saint-Pierre- BM Abbeville
Abbeville, Place d'Armes, devenue Place Saint-Pierre- BM Abbeville

Commentaire de la gravure de la place d’Armes (aujourd’hui place Saint-Pierre)

Vue de la place d’Armes d’Abbeville du côté du couvent de Saint-Pierre,

avant la Révolution de 1789.

A- Bout du pavillon où est un corps de garde

 

B-  Porte d’entrée du couvent de Saint-Pierre

 

C-  Nouveau couvent de Saint-Pierre, occupé en 1826 par les Ursulines

 

D- Eglise Saint-Eloy- Cimetière fermé d’un mur de brique à hauteur d’appui. La croix que l’on aperçoit devant le cimetière est une croix de mission de 1776 qui en remplace une autre. Elle a été bénie par Mgr de Machault, évêque d’Amiens.Bull SEA, tome 9, p. 454.

 

E-Ancien hôtel de Senarpont ; la justice consulaire s’y tenait au premier étage, lors de la Révolution de 1789.On voit sur la place, l’ancienne manière dont le viatique était porté aux malades.

Les militaires de service sortaient du corps de garde et se mettaient sous les

armes, ainsi que le factionnaire. La petite procession était toujours précédée

d’une lumière portée en haut d’un manche. Le bedeau avec une sonnette précédait

le prêtre qui était sous un dais porté par des enfants de chœur et suivi par les parents, amis ou voisins aussi bien en allant qu’en revenant. Les passants les plus près se mettaient à genoux et les plus éloignés se découvraient la tête, témoins ici, une mère à genoux et un particulier qui ôte son chapeau. Le haut mur d'enceinte, vestige de l'entrée du prieuré, est remplacé par une grille au début du XXe siècle. Seul le porche monumental est conservé.