-----FAÇADES  AMIENOISES------

Bibliographie: "le Nouvel Amiens", ouvrage collectif, éditions Mardaga-1989

La Maison des Frères Duthoit- 8, rue Emile Zola- Amiens

En 1834, les frères Aimé et Louis Duthoit achètent un terrain dans la rue Saint-Dominique (aujourd'hui rue Emile Zola) et font construire leur maison d'habitation ainsi que leur atelier. Ils y resteront jusqu'à leur décès, respectivement, en 1869 et en 1874.Cette maison à pans de bois sur un soubassement de grès et d'un mur brique et pierre a survécu à toutes les guerres. Elle est toujours visible au n° 8 de la rue Emile Zola.

Dans cet atelier, ont été sculptés tous les chefs d'oeuvre de nos deux artistes d'exception.

La Maison du Bailliage ou la Malmaison- Amiens

La Maison du Bailliage appelée autrefois la "Malemaison"
La Maison du Bailliage appelée autrefois la "Malemaison"

Avec la maison du Bailliage, nous avons ici la plus vieille façade d’un bâtiment civil, sur Amiens (1541). Elle fut restaurée après la dernière guerre et classée, en 1953. De l’époque flamboyante, elle a conservé une porte très ornée et des accolades sculptées.

La façade de l’ancien bailliage est attribuée sans certitude à Mathieu Laignel et la sculpture des anges à Pierre Laignel, selon Jacques Foucart.

La porte en anse de panier, surmontée d’un gable élégant est encadrée par deux pilastres terminés en pyramides. Ces pilastres sont soutenus, à la base,  par deux petits culots sculptés.

Sous la sculpture des anges, on voyait encore, il y quelques années, les lettres : « P L M F », qui correspondent aux initiales de Pierre Laignel, l'architecte et les lettres M F signifient: Me Fecit (Fait par moi). Deux dates étaient gravées: 1541 et 1664, qui correspondent à la date de construction et de restauration.

Bibliographie: bulletin de la SAP, 4e trimestre, 1924

La frise des portraits appelée aussi: "Chapeaux de Triomphe"
La frise des portraits appelée aussi: "Chapeaux de Triomphe"

Sous la corniche, douze médaillons en forme de portraits, appelés « chapeaux de triomphe » sont sculptés dans le plus pur style Renaissance.


La façade a fait l’objet d’un ravalement par l’entreprise Denis, en 1992. On a pu à cette occasion observer une assise de pierre peinte en ocre rouge, toujours visible, en 2013.


Le blason était aux Armes de France, comme au Logis du Roy. Entouré d’un collier de Saint-Michel, on y voyait le saint terrassant le dragon, mais c’était avant qu’il ne soit bûché à la Révolution. Sous les pieds de l’angelot de droite, on notait la date de 1541, qui a disparu lors de l’incendie de 1940, ainsi que la très belle lucarne que la PMH avait photographiée, au début du 20° siècle.

PMH, tome 1, p. 65. Chronique des rues d’Amiens par Paule Roy (Tome 4, p. 142) et bulletin de la SAP, 3° tr 1992.

Petits culs-de-lampe
Petits culs-de-lampe

La Malemaison devenue la Maison du Baillage

 

Les recherches de Jacques Foucart-Borville concluent que la façade actuelle n'est que la partie droite d'un ensemble, appelé la "Malemaison" en héritage du tribunal, successeur du "mallum publicum" carolingien d'origine franque. "Mall" est issu du germanique "mahl", qui est un lieu de réunion.

 

Cette photo ci-contre nous permet de positionner les petits culs-de-lampe et d'apprécier leur dimension


Rue de la Malmaison

Cette courte rue qui va de la rue Gresset à la place Léon Debouverie doit son nom à la maison du Bailliage toute proche.

Photo de droite: une pierre, située à 3 mètres d'hauteur, a reçu cette inscription : "Wattier- 1801", qui n'est peut être qu'un simple graffiti.

La Maison du Sagittaire- Amiens

Sources: "Histoire des rues d'Amiens", par Paule Roy, tome 3, p.101 et "Eklitra, revue N° 31-1997: l'Énigme de la façade du Sagittaire par Jacques Foucart-Borville.

La Maison du Sagittaire, près du Logis du Roy
La Maison du Sagittaire, près du Logis du Roy

Au sommet de chaque arcade, se trouve le signe du Zodiaque: le sagittaire, qui a donné son nom à la maison.

 

 

 

 

La maison du Sagittaire était autrefois rue des Vergeaux. Des magasins, au début du siècle avaient pris place dans les arcades. Ce chef d’œuvre de style Renaissance est d’inspiration parisienne.

On doit cette construction au riche marchand drapier, Jehan Bultel, belle figure d’humaniste lettré, fidèle d’Henri IV et adversaire de la Ligue.

L’architecte serait le parisien Charles Bullant, fils cadet de Jehan Bullant l’aîné, maçon de la ville d’Amiens et neveu du célèbre Jehan Bullant le Jeune, architecte du château d’Ecouen. Les Bullant très actifs dans l’Amiens du 16° siècle étaient originaires de Lucheux.


D’après Jacques Foucart-Borville, les sculptures allégoriques de la façade, qui forment deux groupes identiques alternés, représentent l’Affliction ou le Chagrin. La femme enchaînée est armée d’un poignard dont elle se transperce la poitrine. Sur l’autre tableau, la femme tient dans ses bras une cigogne, tandis qu’une autre cigogne apporte dans son bec un serpent, signe de Piété filiale. C’est une allusion à la duchesse de Longueville, mère du Gouverneur, enfermée avec ses trois filles au Logis du Roi, de 1589 à 1592.

 

 

 

 

 

Entre les deux arcades, dans une niche élégante, se dresse une statuette de la Vierge à l’Enfant.

La frise au-dessus des arcades est ornée de quatre tablettes de marbre noir posées sur des feuilles d’acanthe, séparées par des médaillons de guerriers ou d’empereurs. (voir le diaporama ci-dessous)

Une récente restauration au début des années 2000, permet de lire ces locutions latines inscrites sur les tablettes de marbre:

NE CONTEMPTOR SIS  (Ne sois pas méprisant)

QUOD POSSUM NON QUOD DEBEO  (Ce que je peux, non ce que je dois)

USUI AC DECORI  (Pour l'utilité et la beauté)

UTILE QUOD HONESTUM  (Est utile ce qui est honorable ou probité et prospérité vont de pair)

 

Le Logis du Roy- Amiens


A l’origine, le logis du Roy était un château brique et pierre occupé par le Gouverneur général de la Province de Picardie. Selon certains historiens, le Logis du Roy aurait été construit à la demande de François 1er qui devait l’habiter lors de ses séjours dans notre province. Il fut construit sur l’emplacement de l’Hôtel des Trois Cailloux, qui appartenait au Chapître de Notre-Dame. Des hôtes prestigieux y sont venus : la reine d’Ecosse Marie de Lorraine, Henri IV, trois reines : Marie de Médicis, Anne d’Autriche et Henriette de France. Louis XIII (1640), lors du siège d’Arras et Louis XIV, enfant (1647) y ont également séjourné.

En 1940, le Logis du Roy est appelé à disparaître, mais les Monuments Historiques se sont efforcés de reconstituer les ruines, en restaurant l’escalier à vis de la tour, la toiture et la façade.

Vers 1971, les Rosati Picards, qui étaient propriétaires des lieux en firent don aux Bâtiments de France. En 2013, l’ensemble appartient à l’Université de Picardie, qui y donne des cours et des conférences.


 

 

 

 

 

La porte en anse de panier a son archivolte en accolade. L'ensemble est surmonté d'un écu soutenu par deux anges qui portent les armes de France.

 

 

 

 

 

 

 

Vers 1960, lors de la restauration du Logis du Roy, la statuette de la Vierge à l'Enfant a été reconstituée, d'après les documents iconographiques.

Façade de l'ancien théâtre- Rue des Trois Cailloux- Amiens

Façade de l'ancien théâtre, 23 rue des Trois Cailloux
Façade de l'ancien théâtre, 23 rue des Trois Cailloux

Sculptures de Jean-Baptiste Carpentier- Façade du Théâtre

Au 23, rue des Trois Cailloux

Le théâtre a été construit en 1778-1779 sur les plans de l'architecte Jacques-Pierre-Jean Rousseau (1703-1801).

Les sculptures en relief qui décorent cette façade sont attribuées à Jean-Baptiste Carpentier. (1726-1808) et à son fils Augustin(1758-1808). Jacques Foucart-Borville écrit:"Les quatre muses ont été dessinées par Rousseau. Leur beauté d'exécution souple et vivante tient à ce que le fils Carpentier les avait au préalable modelées en terre selon la pratique de la pose du modèle vivant , enseignée à l'école des Arts de son premier maître Sellier".

Quatre pilastres partent du rez-de-chaussée pour supporter l'entablement. Le cordon décoré qui sépare le rez-de-chaussée du premier étage est soutenu par huit consoles. Sur les pilastres des extrémités figurent divers emblèmes comme la lyre et le carquois. Les médaillons ovales qui terminent la façade représentent les attributs de la musique, de la danse, de la comédie et de la tragédie. L'ensemble est très harmonieux. Inauguré en 1780, le sinistre mois de mai de 1940 a mis fin à son destin. La façade fut parfaitement restaurée et à la fin de 1950, lors d'une opération spectaculaire, elle fut reculée d'une seule pièce pour se retrouver à l'alignement de la rue tracée dans les ruines. Après avoir réussi à sauver la façade qui a reculé de presque 5 mètres, le théâtre est devenu une banque. On peut alors regretter le théâtre d'hier, mais comme l'écrit Paule Roy, nous avons eu la chance de conserver une réalisation de prestige, témoignage d'un siècle de véritable bon goût français.

 

Les muses de la Tragédie, Melpomène, et de la poésie épique, Calliope, ont été dessinées par Jean Rousseau: elles soulèvent des cassolettes d'encens.

Premier médaillon: la Musique
Premier médaillon: la Musique

 

 

 

 

 

 

 

Premier médaillon: La Musique: est symbolisée avec ses différents instruments : la harpe ou la lyre, le tambour, le tambourin, 2 flûtes.

Deuxième médaillon: la Comédie
Deuxième médaillon: la Comédie

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième médaillon: La Comédie. La guitare, le masque, le rideau peuvent symboliser la commedia dell'arte

Troisième médaillon: la Tragédie
Troisième médaillon: la Tragédie

 

Troisième médaillon: La Tragédie. On trouve ici un animal difficilement identifiable. Dans la tragédie grecque, on sacrifie un bouc avant la représentation. Cet animal peut représenter le héros tragique au destin perdu d'avance. Ce qui expliquerait la présence des deux poignards. Quant à la couronne sur la gauche, elle peut s'appliquer aux rois et aux reines qui sont les personnages de la tragédie classique. Le feuillage, enfin, qui ressemble aux feuilles d'Acanthe est souvent présent dans l'architecture antique, mais aussi dans l'architecture baroque.

Quatrième médaillon: la Danse
Quatrième médaillon: la Danse

 

 

 

 

 

 

Quatrième médaillon: La Danse. On distingue une cornemuse. Cet instrument utilisé dans la musique de cour servait aussi pour les danses baroques du XVIIIe siècle, qui se sont elles-mêmes inspirées de la musique populaire et pastorale

Façade de l'ancien Hôtel Cerisy devenu résidence Stengel- Amiens

Le bâtiment porte le nom de caserne Stengel, depuis1887. Stengel est le valeureux officier, qui fut tué en défendant la Citadelle contre les Prussiens, en 1870.

Le N° 1105 inscrit sur la façade correspond à l'ancien numéro des rues d'Amiens, suite à l’ordonnance militaire du 1er mars 1768, qui prescrivait de numéroter les maisons.

Cliquer sur: " Amiens insolite"

 

Rue Martin-Bleu-Dieu

Le bâtiment dont il ne reste plus que la façade fut occupé au début du 16° siècle par l'hôtel de Cerisy, qui devient la propriété des Lazaristes. L'intendant de Picardie obligea la Ville d'Amiens à acquérir l'immeuble pour y établir une caserne de cavalerie. Construit entre 1768 et 1770, le nouvel immeuble fut construit sous la direction de Jumel-Riquier, d'après les plans de Maclaurin, pour servir aux gardes du Roi. En 1940, l'ensemble fut détruit et seule, la façade mutilée a subsisté. Les insignes et les trophées des régiments de cavalerie ont été sculptés sur cette façade, par un artiste anonyme. Le bulletin de la SAP (3° trimestre, 1938) démontre que ces sculptures ne peuvent être l'oeuvre de François Cressent.

Classé comme Monument Historique, en 1966, l'immeuble a été divisé en appartements de luxe, en 1975.

Histoire de la Ville d'Amiens par Albéric de Calonne, tome 2, p371

La Maison du Pèlerin- Parvis de la Cathédrale- Amiens

Bibliographie: le nouvel Amiens- Editions Mardaga

  Au début du 20° siècle se pose le problème d'aménagement du parvis de la Cathédrale. En 1904, l'architecte Edmond Douillet est finalement chargé de construire une rangée de six maisons rappelant l'habitat des bourgeois du Moyen Age. Ce projet est critiqué par Amédée Milvoy qui s'insurge et dénonce ces "pastiches anémiés des siècles passés".

Le parvis de la Cathédrale entre les deux guerres- Ph: BM Amiens
Le parvis de la Cathédrale entre les deux guerres- Ph: BM Amiens
Le parvis de la cathédrale en septembre 2011
Le parvis de la cathédrale en septembre 2011

La première photo ci-dessus nous montre la construction achevée de ces maisons, avec à gauche, la maison de l'architecte Edmond Douillet et à droite, la maison à pan de bois et torchis, appelée "Maison du Pèlerin". Il est curieux de constater que seules ces deux maisons sont restées debout après le bombardement de 1940.

 

La Maison du Pèlerin est ornée au rez-de-chaussée de trois statues: une en pierre sculptée par Albert Roze représentant Sainte-Ulphe imposant silence aux grenouilles, qui selon la légende lui ont fait passer une nuit blanche et rater la messe. Les deux autres statues sont en bois et représentent à gauche, Saint-Domice et à droite, Saint-Jean-Baptiste (oeuvre de Julien Lotiquet).

Entre le premier et le second étage, cinq têtes sculptées rappellent les bouffons et les troubadours du Moyen Age..

Sur la tour carrée qui jouxte la Maison du Pèlerin, on observe quelques sculptures et une jolie frise sous la corniche. Un bel épi de faîtage surmonté d'une girouette avec coq couronne l'ensemble.

 

Emotions de pèlerins- Têtes sculptées au premier étage

 

 

 

 

 

 

Plongé dans la stupéfaction et l'étonnement,

Que regarde celui-ci?

 

 

 

 

 

 

 

 

...qui semble attrister l'homme aux grands yeux tournés vers le ciel !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

...mais que le suivant convoite avec gourmandise !

 

 

 

 

 

 

 

Et quelle joie aux yeux rêveurs et aux lèvres souriantes de ce ravi....

 

 

 

 

 

 

 

...empreint le visage de notre dernier pèlerin d'une adoration éternelle ?

La maison Douillet face à la Cathédrale- Amiens

Face à la cathédrale, la maison d'Edmond Douillet (1851-1936), architecte, fait le pendant avec la maison du pèlerin.  Elle est remarquable par la qualité des matériaux utilisés et par ses sculptures, ses quadrilobes et ses gargouilles.

Les deux scupltures ci-dessus sont intéressantes. Celle de gauche représente l'architecte lui-même surmonté d'une de ses oeuvres: l'église du Sacré Coeur avec la mention latine: "In Memoriam Edmond Douillet".

La sculpture de droite représente l'architecte de la cathédrale: Robert de Luzarches.  Nous sommes en bonne compagnie. Ce genre de statue était réservé aux saints ou à la Vierge et il est assez rare en ce début du XXe siècle de voir d'autres personnages que des saints.

Une porte en fer forgé exceptionnelle- rue Marotte

Porte en fer forgé, 1 rue Marotte- Amiens (entre la rue Allart et la rue des Jacobins)

Emile Riquier construit cette porte, en 1893, pour une maison d'assurances, devenue aujourd'hui, un salon de thé très à la mode.

Cette porte est agrémentée de fleurs et de vrilles avec des ferrures classiques qui évoquent une lyre. Chaque côté de la porte est orné d'un heurtoir sous forme d'une patte qui pourrait être celle d'un oiseau de proie.

Sculptures des 4 éléments: oeuvre d'Emile Morlaix(Fonds Dufau de l'IFA

Hôtel Christophle- Amiens- Inscrit ISMH depuis 1968-
Hôtel Christophle- Amiens- Inscrit ISMH depuis 1968-

Hôtel Christophle- 9-11, rue des Jacobins - Amiens

Construit à la fin du XVIIIe siècle, l'hôtel a été réalisé par l'architecte Pierre-Joseph Christophle et le sculpteur Jean-Baptiste Dupuis, qui l'habitent jusqu'en 1769. Cet hôtel est une affaire de famille car l'architecte est à la fois l'associé et le gendre de Dupuis. Les deux hommes travaillent en étroite collaboration. L'architecte dessine et le sculpteur exécute. Le meilleur exemple est celui de la cathédrale. La chaire, la gloire derrière le maître-autel ainsi que divers mobiliers pour de nombreuses chapelles ont été dessinés par Christophle et sculptés par Dupuis.

La façade de cet hôtel est aménagée en appartements et une galerie couverte longe le trottoir. Sur le balcon en fer forgé, figurent les initiales de l'architecte J et C (Joseph Christophle)

Les 4 éléments ci-dessous sont l'œuvre d' Emile Morlaix. (fonds Dufau de l'IFA) Merci à Francis Levant, architecte

Les quatre éléments: le Feu, l'Air, la Terre et l'Eau
Les quatre éléments: le Feu, l'Air, la Terre et l'Eau

 Les 4 Eléments: A l'angle de la rue Henri Giffard avec la chaussée Jules Ferry- Amiens

En haut à gauche:

Le Feu: Les éclairs au-dessus de la tête de l'homme sont représentés par des zigzags et symbolisent l'orage. Les outils du forgeron, pince et marteau, ont une relation avec le feu de la forge. L'épi et la grappe de raisin illustrent l'effet bénéfique du soleil sur les cultures.

En haut à droite:

L'Air : Un homme souffle, cheveux et barbe au vent, environné d'oiseaux,

En bas à gauche :

La Terre : la Terre, nourricière et source de vie, est souvent assimilée à la femme, Pachamama ou Terre-Mère chez les indiens d'Amérique de Sud, mais aussi chez les grecs avec Gaïa. Les arbres et les fleurs symbolisent aussi la terre.

En bas à droite

L'Eau : Le visage de l'homme à la barbe et aux cheveux en tentacules de pieuvre est entouré de poissons.