SCULPTURES URBAINES

AMIENS: le pygargue au milieu du square des ISAI: photos Pierre Delattre

 Cette sculpture se trouve à l'intérieur du square formé par les ISAI (Immeubles sans affectation immédiate, proches du centre villeElle représente un pygargue à tête blanche, oiseau symbole des Etats-Unis, en référence au plan Marshall ayant permis la réalisation de cet ensemble de logements et d'une partie de la reconstruction de la ville. Il rend également hommage à la visite d'Eleanor Roosevelt sur les chantiers de la reconstruction d'Amiens en 1948.

Merci à Pierre Delattre

L'Hôtel de Ville d'Amiens
L'Hôtel de Ville d'Amiens

 Hôtel de Ville-Amiens

Six sculpteurs se partagent la décoration de l’Hôtel de Ville d’Amiens, qui s’est

échelonné de 1876 à 1885 avec des architectes différents (Henri Antoine, Louis Vigreux, et Louis Leullier).

Nous avons déjà évoqué le travail de Louis Duthoit pour le fronton de l’aile gauche et celui d’Athanase Fossé pour les cariatides qui encadrent l’horloge , Louis VI Le Gros et Geoffroy ainsi que le fronton de l’aile droite.

Sur le balcon, quatre statues de pierre réalisées par quatre sculpteurs différents résument l’histoire de l’administration municipale.

De gauche à droite :

    - François de Blayries, échevin, qui a tenté de résister aux Espagnols en 1597, par Justin Sanson, dont on retrouve les sculptures au Palais de Justice (1833-1910).

    - Charles-Florimond Leroux, le dernier maire de l’ancien régime, député du Tiers-Etat et membre de la Constituante, par Emile François Chatrousse (1829-1896)

    - Antoine Clabault, le très grand maïeur du 15e siècle, qui a résisté à l’avant-garde espagnole dans la chaussée Saint-Pierre, en mars 1597. Sa statue est l’œuvre d’Etienne Leroux (1836-1906)

    - Simon Lemattre (et non pas Claude comme indiqué sur le socle), héros de 1597, lors de la prise d’Amiens par les Espagnols, œuvre de Jules-Louis Printemps

Source : article de Pierre Dubois dans « Notre Picardie » du 1er février 1912

François de Blayries
François de Blayries
Charles-Florimond Leroux
Charles-Florimond Leroux

Antoine Clabault
Antoine Clabault
Simon Le Mattre
Simon Le Mattre

Sculptures dans la ville par Albert Hirsch- Amiens

En ce premier dimanche du mois d’août 2012, les Amiénois ont déserté le centre ville pour aller s’agglutiner sur la côte picarde. La grande artère de la capitale régionale est vide et silencieuse. La rue piétonne qui nous conduit de la gare à la Maison de la Culture, est jalonnée de grandes sculptures de fer qui dessinent des arabesques où le photographe essaie de trouver les angles pour enfermer dans ces lignes géométriques les monuments de la Ville. 

 Du côté de la gare, j'y ai vu, encore imprégné par les Jeux Olympiques, des barres parallèles, une arène pour les amateurs de lutte gréco-romaine (Place René Goblet), du saut en hauteur dans la rue des Trois cailloux et du saut à la perche près de « Marie-sans chemise ».

Les grands arbres du Square René Goblet se penchent sur l'arène qui attend ses comédiens. A cet endroit, un poète inspiré par Albert Hirsch, nous invite à partager une autre approche de sa vision de l’espace :

« De noires calligraphies métalliques délimitent des espaces clairs et presque déserts, tandis qu'un triangle noir encadre la figure de proue du Maréchal Leclerc et que des danseurs silencieux occupent le parvis de la Maison de la Culture. Les places, les volumes, rues, monuments et statues sont soulignés par des lignes sombres. La cathédrale, caviardée par un trait d'encre noire, censurée ? Courbes et galbes, arcs, cambrures, arceaux et voûtes révèlent l'architecture de la ville blonde et rose, des livres ouverts invitent à feuilleter le paysage citadin ».

Eléments de façades de l'Hôtel de Ville d'Albert

Bibliographie: "La Reconstruction triomphante"par Jean-Michel Declercq, extrait de "La Reconstruction en Picardie après 1918"- Editions de la réunion des musées nationaux-2000

Hôtel de Ville- Albert
Hôtel de Ville- Albert

Nous devons ces 12 sculptures de la façade de l'Hôtel de Ville d'Albert à Vendémiaire Pavot (1883-1929), dont la signature figure sur la représentation du laboureur.  La série de gauche est consacrée aux travaux des champs tandis que la série de droite rappelle l'activité industrielle et artisanale de la Ville.

Les deux séries sont encadrées, à gauche, par un jeune père albertin qui part à la guerre et à droite par le soldat qui retrouve sa famille après la guerre.

Le soldat part à la guerre
Le soldat part à la guerre
Le soldat retrouve sa famille
Le soldat retrouve sa famille

Eléments de façades de l'Hôtel de Ville de Montdidier

Bibliographie: "Hôtel de Ville de Montdidier", par Anne-Marie Caron- 2008- (Edité par le cercle Maurice Blanchard, disponible à l'Office de Tourisme de Montdidier)

Hôtel de Ville-Montdidier
Hôtel de Ville-Montdidier
Beffroi de l'Hôtel de Ville
Beffroi de l'Hôtel de Ville

Montdidier- Hôtel de Ville.

L’Hôtel de Ville de Montdidier complètement détruit en 1918, alors qu’il avait été inauguré 20 ans plus tôt, a été reconstruit de 1928 à 1931, par les architectes parisiens Charles Duval et Emmanuel Gonse.

Les quatre sculptures de  la façade donnant sur la place sont de Raymond Couvègnes (1893-1985), ainsi que les têtes et l'enfant sur la clé de voûte. 

L'équerre, le compas, le microscope, la lunette symbolisent les sciences et la recherche

La lyre, la palette, les livres symbolisent les arts et la littérature

L'évolution du progrès: on passe de l'âge de fer à l'électricité

Caducée et corne d'abondance sont les emblèmes du succès dans le commerce. les épis de blé rappellent la richesse agricole de la région.

Les quatre têtes figurant sur la façade ont été sculptées par Raymond Couvègnes. Elles représentent les dieux et les déesses de la mythologie grecque. En bas, à droite, reconnaissable à son casque ailé: Hermès, le dieu des routes et des carrefours.

Clé de voûte de l'entrée principale
Clé de voûte de l'entrée principale

 

 

 

 

Montdidier- Hôtel de Ville

 

L’arcade du rez-de-chaussée est couronnée par une clé sur laquelle figure un enfant debout. L’enfant porte dans chaque bras une gerbe de blé, symbole du don de la vie, de la nourriture essentielle et primordiale et du caractère agricole de la région. (Anne-Marie Caron)

BLASONS DE PIERRE sur les églises et les bâtiments communaux:   Domart-en-Ponthieu,  Eterpigny  et Feuillères

Eglise de Domart-en-Ponthieu: blason de la famille de Créqui: "d'or au créquier de gueule"
Eglise de Domart-en-Ponthieu: blason de la famille de Créqui: "d'or au créquier de gueule"
Blason sur la façade de l'église d'Eterpigny-Photo: Rémy Godbert
Blason sur la façade de l'église d'Eterpigny-Photo: Rémy Godbert

 

Eglise d'Eterpigny

Le blason sur le clocher provient de l'ancienne église, avec les armoiries de Jean d'Humières et une armoirie d'alliance qui semble être celle des Tyrel de Poix. Le collier de l'ordre du Saint-Esprit entoure le tout avec la date de 1535.

Texte de Rémy Godbert

Blason sur la salle des fêtes de Feuillères- 1935
Blason sur la salle des fêtes de Feuillères- 1935

Feuillères 

D'argent à la couronne ouverte de sinople formée de deux bouquets de roseau à massette, chacun fruité d'une pièce de sable et fleuri de deux pièces d'or, celui de dextre sommé d'un rameau de chêne et celui de senestre d'un rameau de laurier de sinople, enfermant une perche [poisson] au naturel.