......Albert Roze, Sculpteur......
...................1861-1952............
Notre ambition, en ouvrant cette page, est de faire l'inventaire complet de l'Oeuvre d'Albert Roze, un des plus grands sculpteurs de notre pays de Somme
Bibliographie:
1) Oeuvres d'Albert Roze: Monuments, sculptures, plaquettes, médailles par l'imprimerie Yvert-1944-
2) La carrière laborieuse et féconde du sculpteur Albert Roze- Courrier Picard- 1949-
3) "La grande Madeleine d'Amiens" par Raymonde Gillmann- 1988
4) "Sur les pas d'Albert Roze, sa vie, son œuvre" par Jean-Yves Noiret
Au musée d'AMIENS
AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE PICARDIE- AMIENS SUD
AMIENS
Le nouveau Centre Hospitalier Universitaire de Picardie avec ses 120000 mètres carrés de construction, ses 1200 lits, ses 3000 places de parking est le plus grand d'Europe.
L'Hôpital est fonctionnel depuis septembre 2014.Quelques temps après, on a pensé à déménager le groupe sculpté d'Albert Roze "le Premier Né", qui se trouvait à l'Hôpital Nord pour l'ériger devant la principale entrée du nouvel Hôpital, après lui avoir fait subir une belle restauration.
Entrée de l'Hôpital Nord-Amiens
"Le Premier Né" est un groupe sculpté en belle pierre de Lorraine qui a figuré en même temps que le bronze du "Pardon" au salon de la Société des Artistes Français, en 1914. Albert Roze fut récompensé par une première médaille d'or.
René Normand, membre de l'Académie d'Amiens écrit au sujet de ce groupe: "Le Premier Né" placé à l'entrée de l'Hôpital Nord allie les qualités d'une impeccable exécution, l'intérêt du contraste entre la force de cet homme musclé, la fragilité de l'enfant et la femme belle dans sa lassitude. L'émotion qui émane du sujet correspond à des sentiments vivaces profondément humains. "Le Premier Né" reste un joli souvenir d'un stade de l'Art français, un reflet de notre histoire, un témoignage de la féconde carrière d'un sculpteur de chez nous.
CLINIQUE VICTOR PAUCHET
Victor Pauchet, (1869-1936) est un célèbre chirurgien né à Amiens, à qui l'on doit de nombreuses innovations techniques, notamment en matière d'anesthésie. Sa clinique, fondée en 1896 et qui existe toujours, a eu rapidement une renommée internationale.
Autres oeuvres d'Albert Roze dans la ville d'Amiens
Marie-sans chemise
Cette horloge fut installée en 1896, place Gambetta et devint rapidement chère au cœur des Amiénois. Elle était dotée d’une gracieuse statue du « Printemps » que les badauds eurent vite baptisée de ce nom irrespectueux: "Marie sans chemise". Cette statue est l’oeuvre d’Albert Roze. Chaque année, le jour de la Saint-Nicolas, au cours de leur monôme, les étudiants lui passaient une chemise.
En 1892, Louis Dewailly, ancien maire avait laissé par testament, une somme d’argent pour édifier une horloge communale, qui figure sur tant de cartes postales d’avant-guerre. Elle était l’œuvre d'Emile Ricquier. C’était un ouvrage de ferronnerie très orné, qui aurait dû se nommer horloge Dewailly, mais les amiénois ont préféré donner le nom de la statue : «Marie sans c’mise » !
En juin 1940, l’horloge en piteux état se dresse encore au milieu des ruines. Mais l’horloge est finalement démontée en 1953. Seule « Marie » sur son socle, fut trouvée digne d’être replacée à quelques pas de là, entre la rue Dusevel et la rue des Sergents, en 1965.
Paule Roy, Chronique des rues d’Amiens, tome 1
Jacques Foucart (Eklitra, 1996) précise que « Marie sans chemise », la plus populaire des statues d’Albert Roze, est la fusion harmonieuse de deux modèles : la jeune ouvrière, Herminie Lejeune, pour le visage (nièce du sculpteur) et pour le torse, la bourgeoise Marie Boulet, épouse du notaire Jarry, un couple ami de l’artiste.
Pour célébrer l’An 2000, Gilles de Robien, maire d’Amiens décide la reconstruction de l’horloge à l’identique. Grâce à cette initiative, chacun peut aujourd’hui la découvrir et admirer ce chef d’œuvre de ferronnerie, dont les pièces de fonderie en bronze proviennent de la Société Industrielle de Conty.
Amiens- Musée de Picardie- Rue de la République.
Après la statue en plâtre qui a servi à faire le « bronze » de l’horloge Dewailly et pour
immortaliser son chef d’œuvre, Albert Roze a réalisé une réplique en pierre du
« Printemps », oubliée aujourd’hui dans les jardins du Musée.
Amiens- Parvis de la cathédrale, près de la Maison du pèlerin.
Voilà la statue de sainte Ulphe, l’index sur les lèvres. Avec ce geste, sainte Ulphe impose silence aux grenouilles du Paraclet, pour que saint-Domice puisse dormir du sommeil du Juste. Malheureusement, la main s’est brisée laissant croire que la Sainte porte un mégot de cigarette.
La statue repose sur un socle décoré au moyen de plantes aquatiques de la région et sur lequel figurent des grenouilles.
Jules Verne est représenté en buste, le regard tourné vers le boulevard qui porte son nom. Au pied du monument, des enfants de pierre sont plongés dans la lecture.
19, rue de la République
Au fronton de la façade de l'ancienne Caisse d'Epargne
Les rayons du soleil couchant de décembre mettent en valeur la sculpture: "La jeunesse assurant sa vieillesse".
Un gros plan sur la sculpture nous permet d’admirer le réalisme des personnages et d’apprécier le talent d’Albert Roze qui avait le souci du moindre détail. Les pièces données par le garçon et le sac de monnaie tenu par la maman en sont le témoignage.
Buste de Thomas-Charles- Auguste DALLERY
Place du Maréchal Joffre- Petits Jardins
Charles Dallery est né à Amiens(1754-1835). Il invente la chaudière tubulaire, le différentiel et l'hélice immergée pour la navigation à vapeur.
Amiens-Rue Desprez
"Le Pardon", ce groupe de pierre représente une jeune femme revenant à la maison avec un enfant. Agenouillée, elle pleure dans les bras de son père, pendant que la mère regarde la scène avec attendrissement et tient le nouveau-né dans ses bras. La sculpture a été présentée au Salon de 1908, où elle a reçu une médaille d'or. Elle a été achetée par l'Etat. Une copie en bronze réalisée en 1914 a été achetée par la ville de Paris, qui l'a érigée dans un square de la ville de Rosny-sous-Bois. Cette copie fut emportée par les allemands au cours de la première guerre mondiale. Ayant eu l'autorisation d'en faire un moulage, Albert Roze sculpte une nouvelle reproduction en pierre, qu'il offre à la ville d'Amiens. Le groupe a été érigé dans la cour d'honneur de l'Ecole des Beaux-Arts, aujourd'hui Conservatoire de Musique.
Ce groupe de pierre a inspiré Edouard David, poète et auteur patoisant, qui a écrit cette pièce en picard: "Ech Pardon".
Amiens-Hôpital Nord-Place Victor Pauchet
Ce grand motif décoratif est composé d'un écusson aux armes de la Ville d'Amiens, accompagné de deux licornes. Il est situé sur le fronton du bâtiment principal. (source Direction du Patrimoine).
Amiens-Dury- L'Hôpital Philippe Pinel
Le Conseil Général de la Somme, maître d’ouvrage, fait édifier le Centre Hospitalier Philippe Pinel, à la fin du 19e siècle. La première pierre est posée en 1886 et les travaux se terminent en 1891.
Les travaux sont confiés à Émile Ricquier (1846-1906), qui sera aussi l’architecte du Cirque municipal d’Amiens, de l'horloge Dewailly, plus connue sous le nom d’ «horloge Marie-sans-chemise ». On lui doit aussi l’église de Cardonnette, les lycées Saint-Rémi, Michélis et l’Ecole Normale.
Chaque fois que l’occasion lui est donnée, il associe Albert Roze à ses travaux. A l'hôpital Philippe Pinel d'Amiens-Dury, notre sculpteur signe dans le tympan du porche d'entrée une scène émouvante appelée: "La Charité", personnalisée par la femme qui accueille deux malades.
Tympan de la porte principale de l'Hôpital Pinel à Amiens-Dury
Amiens- Rue de la République- Dans la cour de la Bibliothèque
Ce groupe présenté au Salon de 1898 a obtenu une médaille d'or.
Amiens- "Angélique et Médor", dans le jardin à gauche du cirque.
Sur le socle est inscrit: "Copie du groupe de Nicolas-Sébastien Adam (1705-1778) par Albert Roze-1894". L'oeuvre originale se trouve au Musée de Picardie et provient du château d'Heilly.
Le "Roland furieux", poème de l'italien L'Arioste a inspiré l'auteur. La jeune Angélique à la douce beauté, contemple Médor, le Sarrazin qui l'a séduite et qui, un genou contre une pierre, grave sur le tronc d'un curieux marronnier: "Médor est heureux. Angélique l'aime". Un "amour" dans le feuillage, qui tient un flambeau, guide la main de l'adolescent.
Conseil Régional de Picardie, 15 mail Albert 1er- Amiens
Cette sculpture (1909) a été réalisée pour l'hôtel particulier d'Edouard Vagniez, Mail Albert 1er et cet hôtel est aujourd'hui la propriété du Conseil Régional de Picardie.
Ce bas relief en bronze intitulé: "La Famille" représente le père revenant au foyer familial après une journée de travail. Le bronze est enchâssé dans les boiseries de la salle à manger devenue aujourd'hui, le salon d'honneur du Conseil Régional. Cette oeuvre a été exposée au salon de 1911.
Rue Jules Barni, au Collège Auguste Janvier- Amiens
Bibliographie: Histoire et Traditions du Pays des Coudriers: N° 26, 27, 29 et 30, articles de Christian Bardé et de Christophe Broyart et site internet: "le quartier Saint-Acheul"
Auguste Janvier............................Alphonse Fiquet............................
Médaillon d'Auguste Janvier
Auguste Janvier (1827-1900) était le petit-fils de Louis-François Janvier (1735-1807), secrétaire greffier de la ville d'Amiens. Auguste a écrit de nombreux ouvrages sur l'histoire locale, notamment: "Récits picards; Boves et ses seigneurs; histoire de la Picardie en 2 tomes". Après la mort de son père, en 1875, il se trouve à la tête d'une fortune considérable. A la fin de sa vie, il donne l'essentiel de sa fortune à la Ville d'Amiens qui en dispose librement pour le bien public. Avec cet argent, la ville construit une Ecole Primaire Supérieure, inaugurée, en octobre 1905 et qui s'appelle tout naturellement, Ecole Auguste Janvier.
Monument à la mémoire d'Alphonse Fiquet
En 1922, un monument fut élevé, à la mémoire d'Alphonse Fiquet, député, puis sénateur et maire de la ville d'Amiens (1841-1916). Parce qu'il constituait un hommage reconnaissant au travail et à la Jeunesse scolaire, ce monument, signé Albert Roze, fut érigé dans la cour d'honneur de l'école Auguste Janvier.
Albert Roze au Musée de Picardie
Cette statue en marbre, appelée "La Résurrection" a été acquise par l'Etat, et envoyée en dépôt au Musée d'Amiens. Elle a été exposée lors du Salon de 1898.
Tête d'enfant au Musée de Picardie à Amiens
Albert Roze
Au musée de Picardie- Rue de la République
Au rez-de-chaussée du Musée, 12 médaillons sculptés par Albert Roze tapissent la coupole du grand salon. On y retrouve les grandes figures de la Picardie : Robert de Luzarches, Renaud de Cormont, Jehan Trupin, Nicolas Blasset, Claude Mellan, François de Poilly, Jean Rousseau, J. Carpentier, Maurice Quentin de la Tour, Théophile Caudron, Puvis de Chavannes et Edmond Duthoit.
L'Oeuvre d'Albert Roze dans le département de la Somme, hors Amiens
Rue des Minimes à Abbeville
A Abbeville, la Vierge à l'Enfant de la rue des Minimes, qui est appelée Notre-Dame de France, rappelle que Louis XIII a placé le Royaume de France sous la protection de la Vierge en 1638. Cette Vierge est en marbre blanc et tient un Enfant dans ses bras. L'expression de douceur, d'abnégation et d'amour est immédiatement sensible.
Ce groupe d'Albert Roze, fut inauguré au cours des fêtes organisées à l'occasion du troisième Centenaire du voeu de Louis XIII.
Bazentin (Canton d'Albert)
Bazentin- La statue de Lamarck
Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet, chevalier de Lamarck (1744-1829) est né à Bazentin, petit village du canton d’Albert. Naturaliste français, il réalise la classification des invertébrés
et propose une théorie de l’évolution des êtres vivants. Sa théorie a quelquefois pris le nom de transformisme.
Le buste de Lamarck surmonte un socle qui a la forme d’une pyramide quadrangulaire. Chaque face de la pyramide a reçu une sculpture qui correspond à chacune des quatre périodes géologiques.
Ère primaire (- 540 millions d’années) : les premières plantes, les algues et quelques arbres
Ère secondaire (- 245 millions d’années) : l’apogée des dinosaures avec les oiseaux qui effectuent leurs premiers vols.
Ère tertiaire (65 millions d’années) : les mammifères font leur apparition symbolisée ici par l’éléphant. Cela est facilité par la disparition des dinosaures.
Ère quaternaire (- 1,8 million d’années jusqu’à nos jours) : l’homme manifeste sa présence avec ses premières découvertes : la maîtrise du feu.
Beauval- propriété privée
Charles Saint (1826-1902) Républicain progressiste- Député de la Somme de 1898 jusqu'à son décès. Un des créateurs de l'industrie mécanique du jute. Le buste installé, en 1907 dans la propriété de la famille Saint, est une commande de sa veuve. Il est toujours en place, en 2012.
Beauval- Près de l'église Saint-Nicolas
Sur incitation du curé de l’époque, Charles Saint, Jules Abel Saint, richissimes industriels, financent entièrement l’église Saint-Nicolas de Beauval, en 1884. En guise de remerciements, un oratoire est construit près de l’église dans lequel on insère la statue de saint Charles Borromée, archevêque de Milan au 16° siècle. Sur le socle de la statue, est mentionnée la signature d’Albert Roze et la date de 1904.
Source: Revue du Nord, "l'église de Beauval et la famille Saint" par François Lefebvre, p. 337 à 346
La Faloise (Canton d'Ailly-sur-Noye)
Ce monument a été érigé, par le Conseil Général de la Somme, sur le quai de la gare de la Faloise, en mémoire des cantonniers tués à cet endroit, en 1910.
Les cantonniers: Adolphe Cras et Alcide Foy sont morts, victimes de leur dévouement, en essayant de sauver leur camarade Jean Hein, dont la main était coincée entre le rail et la traverse. Les trois cantonniers furent écrasés par le passage d'un rapide, le 20 septembre 1910. Le monument fut inauguré, en présence de Raymond Poincaré, président du Conseil et Klotz, ministre des Finances, député de l'arrondissement de Montdidier, en juin 1912.
Montdidier
Ce groupe a été érigé à la mémoire de Parmentier, propagateur de l'usage alimentaire de la pomme de terre.
Il se compose d'une grande statue en bronze de Parmentier qui domine le monument, debout sur un socle en pierre. Sur le devant du socle, Parmentier donne des tubercules du précieux légume à un paysan. Au dos du socle, une jeune fille symbolise la Chimie. sur chaque côté se trouve un bas-relief en bronze. L'un représente Parmentier qui panse un blessé sur le champ de bataille; sur l'autre, des maraudeurs viennent dérober des pommes de terre dans le champ d'expérience des Sablons, à Neuilly-sur-Seine.
Très psychologue, afin de susciter la convoitise, Parmentier avait fait garder le champ militairement, avec consigne aux gardes de fermer les yeux.
Doullens
Doullens- Ruelle Merlin- Bas-Relief en bronze sur le socle du calvaire Foch
Deux Bronzes d'Albert Roze, avec comme fondeur, Barbedienne.
Le calvaire est érigé, en 1921, au sommet de la colline qui domine la ville du côté est. Le calvaire est un hommage rendu au Maréchal Foch, qui a été désigné à Doullens, en mars 1918, le commandant unique des armées alliées. Le lieu choisi, pour l'érection de ce calvaire est l'endroit, où au début de la guerre, est tombé le premier obus de 240 destiné à la gare d'Authieule toute proche.
Le calvaire de la reconnaissance est inauguré avec un faste particulier, le 26 juin 1921, où ce jour-là, plus de huit mille personnes ont gravi la colline. De cet endroit, on découvre tous les monuments de la ville de Doullens.
"La Mémoire de Doullens" par André Guerville
Chaulnes
Lhomond est un grammairien né à Chaulnes, en 1727, décédé à Paris, en 1794. Une autre statue de Lhomond existe dans la cour de la faculté de médecine à Amiens, réalisée par Gédéon de Forceville.
Sa statue , qui était l'oeuvre du sculpteur Lequesne, a été détruite au cours de la guerre 1914-1918. La statue actuelle est une réplique réalisée par Albert Roze, vers 1930.
Péronne
Péronne
Le canonnier Jean Delpas, né à Lugan (Tarn) fait partie du 1er bataillon de fusiliers marins de Brest. Il a été tué pendant le siège de Péronne par les troupes prussiennes, le 29 décembre 1870. Inhumé par ses camarades au pied des remparts, il est devenu le symbole de la résistance de la Ville de Péronne.
Une première statue en bronze fut inaugurée, en juillet 1909. Un petit cercueil avec les cendres du marin est scellé dans le monument. Lors de la première guerre mondiale, la statue en bronze est fondue par les allemands. Une deuxième statue, en pierre, œuvre d’Albert Roze est inaugurée, en août 1933. Le marin, représenté alors comme frappé au cœur, s’appuie sur un canon.
Saint-Valery-sur-Somme
A la tour des Anges, à l'endroit où habitait le Docteur Lomier, ces têtes d'anges incrustées dans le mur de brique sont signées Albert Roze.
(Docteur Lomier, auteur de nombreux ouvrages sur St-Valery- 1851- 1943)
Diaporama des Oeuvres d'Albert Roze au cimetière de la Madeleine à Amiens
Les photos du diaporama sont de Magali
ALBERT ROZE- Patrimoine privé
Cette plaquette en argent représente sainte Cécile nimbée, de profil. L'agrandissement de la photo nous permet d'observer la signature d'Albert Roze.
Collection privée
Ce buste en marbre est celui des deux soeurs: Jeanne et Yvonne Lupart.
Jeanne Lupart a épousé Henry Antoine, architecte, décédé en 1914.
On lui doit les églises d'Amiens: Saint-Roch, Saint-Martin, Petit-St-Jean, ainsi que les églises de Cagny, Dreuil et Saveuse.
Collection privée
ESTREES-MONS: monument commémoratif des pilotes automobiles: Louis TRINTIGNANT et Guy BOURIAT: textes et photos de Jacques Fouré
Monument Bouriat-Trintignant
Situé à l'intersection des routes Péronne - Chaussée Brunehaut Monument commémorant la mort des pilotes automobiles Louis Trintignant et de Guy Bouriat lors du Grand Prix de Picardie de 1933
Monument en bêton armé érigé en 1934.
Les deux médaillons en bronze sont du sculpteur amiénois Albert Roze .
Au cours des essais du 20 Mai 1933 du Grand Prix de Picardie, Louis Trintignant trouve la mort au volant de la Bugatti n° 16.
Durant la course, la bataille est intense entre Philippe Etancelin sur l’Alfa Romeo 8C et Guy Bouriat sur la Bugatti T51.
L'actualité automobile rapporte que « C’est au 12ème tour, où il venait d'être dépassé par Philippe Etancelin (futur vainqueur sur Alfa Romeo) que Bouriat doublant Vilars dans une ligne droite à environ 200 km/h frôle de sa roue arrière la roue avant de Vilars. Ce dernier le sentit à peine et ne quitta pas sa ligne, mais la machine de Bouriat, déséquilibrée, partit en queue de poisson et alla s’écraser sur un arbre. Bouriat fût tué sur le coup et sa voiture prit feu ».
Au départ des 24 heures du Mans 1933, on observe une minute de silence à la mémoire du pilote disparu et on annonce qu’une esplanade portera son nom.
Une stèle Bouriat-Trintignant est érigée en 1934 en souvenir de Louis Trintignant (frère de Maurice) et Guy Bouriat, décédés tragiquement sur le circuit en 1933.
Daniel Roguet, l’architecte du monument a demandé à Albert Roze une sculpture en plâtre des deux pilotes avant de les confier au fondeur.