---------SIMON PFAFF DE------------------- PFAFFENHOFFEN--------- 1715-1784
Bibliographie:
- Simon Pfaff, un sculpteur autrichien en Picardie (1715-1784) par Jacques Foucart-Borville (1996)
- Histoire et Généalogie du sculpteur Pfaff, sa vie, ses oeuvres par Ch Wignier de Warre (1868)
- Les pierres de notre histoire: Notre-Dame de Valloires par Pierre-Marie Pontroué (2002)
La chapelle de l'abbaye de Valloires: le maître-autel
Le maître-autel a été installé en 1751-1752 avec au centre un tabernacle en plomb doré vers lequel se tournent les regards des deux anges adorateurs également en plomb (voir ci-dessous).
Les statues de Saint-Bernard et de Saint-Martin
A gauche: Saint-Bernard dont le visage est celui de Dom Cormeau prieur de l'Abbaye de Valloires quand il avait 82 ans.
A droite: Saint-Martin sous les traits de l'évêque d'Amiens, abbé de Valloires, Gabriel d'Orléans de la Motte à l'âge de 82 ans.
Les statues de Saint-Pierre et de Saint-Paul
Deux grandes statues de bois; A gauche, Saint-Pierre qui tient serré dans ses mains les clés du paradis et qui s'appuie sur sa croix. A droite, Saint-Paul avec son épée
Les orgues de Valloires, chef d'oeuvre de PFAFFENHOFFEN
Une frise de petits personnages orne le buffet d'orgues
D'autres personnages secondaires mais aussi bien traités
Le buffet d’orgues de l’abbaye de Valloires
Cet ensemble majestueux remplit tout le volume du portail telle une page sonore d’une éblouissante ampleur.
Tous les spécialistes ont salué un art exceptionnel de la composition où toutes les lignes s’infléchissent et se combinent pour donner une grande souplesse à l’ensemble.
De gracieux enfants jouent avec toutes sortes d’instruments de musique. Pfaff nous a sculpté une frise de bambins ainsi que quatre atlantes. Les figures secondaires sont traitées avec le même soin.
Le portail présentait les armes de Monseigneur de la Motte, malheureusement bûchées, mais il reste des frises verticales soutenues par un couple de lions.
A droite et à gauche, les statues portent les emblèmes de la Chasteté et de la Modestie
Les gisants des comtes de Ponthieu
Chapelle de l’Abbaye de Valloires
Les gisants des comtes de Ponthieu
On voit dans le croisillon sud deux enfeus traités par Pfaffenhoffen selon le genre funéraire classique : obélisques, urnes et têtes de mort. Il s’agit de Marie de Ponthieu décédée en 1251 et son mari Simon de Dommartin qui gisaient côte à côte dans le même tombeau avant l’écroulement de l’église médiévale en 1738. Leurs ossements furent transférés sous le marchepied du grand autel, qu’étoile une grande marqueterie de marbre digne de Pfaff.
PFAFFENHOFFEN dans l'église d'Agenvillers
La chapelle de l'Hôtel-Dieu de SAINT-RIQUIER: tout le mobilier est de Pfaff
ABBEVILLE: Hôtel de Monnecove rue Lesueur (aujourd'hui, chambre de Commerce) et Rue St-Gilles; autrefois hôtel du commandeur de Gaillon
Les lambris de l'église de DOMVAST
Saint-Quentin Lamotte La Croix au Bailli: la noblesse résignée du visage, la cambrure du torse, le mouvement du linge sur les hanches, tout cela révèle le talent de Pfaffenhoffen
